ACTU
Doigt d’honneur aux monnaies de singe
Dans leur quête perpétuelle à faire raquer leurs prochains, les géants de l’industrie vidéoludique font preuve de bien plus de créativité qu’en matière de gameplay. Micro-transactions, lootbox, FOMO, jours d’accès « anticipé », bonus de précommande... Bref, tout y passe. Un véritable télé-achat.
Mais de temps en temps, les associations de consommateurs se réveillent et viennent retirer les jouets préférés des MBA à la tête de l’industrie, comme ce fut timidement le cas pour les lootbox, où la pratique fut proscrite en Belgique, puis réglementée dans de nombreux autres pays (sauf en France). Cette fois-ci, ce sont les fameuses monnaies premium qui sont ciblées par l’UFC-Que-Choisir et 21 autres membres du Bureau européen des unions de consommateurs, qui saisissent les autorités pour y mettre fin et sanctionner les éditeurs refusant d’afficher le prix réel des micro-transactions.
Un rapide rappel pour les lecteurs ayant eu la chance de ne pas être exposés à la pratique : celle-ci consiste à cacher le coût réel des achats in-game en affichant leur prix dans une monnaie de singe n’ayant cours que dans la boutique du jeu. Et pour brouiller encore plus les pistes, cette monnaie n’est pas convertissable de façon directe, mais doit s’acheter par packs avec taux de change dégressif.
Histoire de déposer une belle cerise sur ce gâteau de merde, les développeurs ont pris grand soin d’adapter les prix « virtuels » pour qu’ils ne correspondent pas directement aux quantités récupérées dans un pack, vous forçant donc à vous retrouver à la fois à payer plus que prévu mais aussi avec de la petite monnaie que vous ne pouvez dépenser sans acheter un nouveau pack.
On espère de tout cœur que les autorités s’empareront du problème et distribueront quelques claques à une industrie qui en a grand besoin, car elle ne cesse de se montrer de plus en plus prédatrice envers les joueurs.
Mais de temps en temps, les associations de consommateurs se réveillent et viennent retirer les jouets préférés des MBA à la tête de l’industrie, comme ce fut timidement le cas pour les lootbox, où la pratique fut proscrite en Belgique, puis réglementée dans de nombreux autres pays (sauf en France). Cette fois-ci, ce sont les fameuses monnaies premium qui sont ciblées par l’UFC-Que-Choisir et 21 autres membres du Bureau européen des unions de consommateurs, qui saisissent les autorités pour y mettre fin et sanctionner les éditeurs refusant d’afficher le prix réel des micro-transactions.
Un rapide rappel pour les lecteurs ayant eu la chance de ne pas être exposés à la pratique : celle-ci consiste à cacher le coût réel des achats in-game en affichant leur prix dans une monnaie de singe n’ayant cours que dans la boutique du jeu. Et pour brouiller encore plus les pistes, cette monnaie n’est pas convertissable de façon directe, mais doit s’acheter par packs avec taux de change dégressif.
Histoire de déposer une belle cerise sur ce gâteau de merde, les développeurs ont pris grand soin d’adapter les prix « virtuels » pour qu’ils ne correspondent pas directement aux quantités récupérées dans un pack, vous forçant donc à vous retrouver à la fois à payer plus que prévu mais aussi avec de la petite monnaie que vous ne pouvez dépenser sans acheter un nouveau pack.
On espère de tout cœur que les autorités s’empareront du problème et distribueront quelques claques à une industrie qui en a grand besoin, car elle ne cesse de se montrer de plus en plus prédatrice envers les joueurs.