ACTU
Début du procès Oculus contre ZeniMax
par CBL,
email @CBL_Factor
Deux évènements vont marquer le petit monde des jeux vidéo en 2017 : le rachat probable d'Ubisoft par Vivendi et le procès qu'intente ZeniMax (Bethesda) à Oculus. Ce dernier a débuté il y a une semaine sur les chapeaux de roue. Du côté de ZeniMax, on explique que l'aspect logiciel de l'Oculus Rift a été développé par John Carmack avec du matos id Software alors qu'il était encore employé d'id Software et que Palmer Luckey n'aurait rien pu faire sans lui. Si le jury tranche en faveur de ZeniMax, le studio obtiendra de facto la propriété intellectuelle de l'Oculus et peut réclamer des millions de dollars de royautés.
Facebook, la maison mère d'Oculus, a répondu que ZeniMax ne cherche qu'à se faire du blé sur le dos de Facebook (merci Captain Obvious) et s'est battu pour obtenir la propriété intellectuelle de l'Oculus seulement après l'annonce du rachat par Facebook. Carmack s'est défendu en expliquant que bosser sur un projet de RV ne violait aucune clause de non-concurrence. Carmack avait même présenté ses travaux à ZeniMax et la compagnie l'a autorisé à les publier et lui a expliqué que ZeniMax n'était pas intéressé.
Carmack est accusé directement d'avoir piqué du code d'id software et il ne serait pas tout blanc selon certains experts. On l'accuse aussi d'avoir détruit les preuves. Mais le plus beau reste sa déclaration sous serment quand il a été appelé à témoigner. Interrogé au sujet d'un MacBook qui n'aurait pas été nettoyé correctement, il a répondu "Je n'utiliserai un Mac que contraint et forcé". Change rien, mec. Mark Zuckerberg va témoigner demain.
Facebook, la maison mère d'Oculus, a répondu que ZeniMax ne cherche qu'à se faire du blé sur le dos de Facebook (merci Captain Obvious) et s'est battu pour obtenir la propriété intellectuelle de l'Oculus seulement après l'annonce du rachat par Facebook. Carmack s'est défendu en expliquant que bosser sur un projet de RV ne violait aucune clause de non-concurrence. Carmack avait même présenté ses travaux à ZeniMax et la compagnie l'a autorisé à les publier et lui a expliqué que ZeniMax n'était pas intéressé.
Carmack est accusé directement d'avoir piqué du code d'id software et il ne serait pas tout blanc selon certains experts. On l'accuse aussi d'avoir détruit les preuves. Mais le plus beau reste sa déclaration sous serment quand il a été appelé à témoigner. Interrogé au sujet d'un MacBook qui n'aurait pas été nettoyé correctement, il a répondu "Je n'utiliserai un Mac que contraint et forcé". Change rien, mec. Mark Zuckerberg va témoigner demain.