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ACTU

Chez Ubisoft, plus de taf égale moins de staff

Buck Rogers par Buck Rogers,  email
 
Depuis le début de 2023, les licenciements se multiplient dans l'industrie du jeu vidéo. Aujourd'hui, c'est Ubisoft Toronto qui se joint à la danse en confirmant le renvoi de 33 membres de son équipe, moins d'un mois après s'être lancé dans le remake de Prince of Persia : Les Sables du Temps. C’est ce qui rend ces congédiements assez surprenants, d'autant plus que les développeurs travaillent également sur un autre remake apparemment tout aussi difficile, celui du premier Splinter Cell, dont nous n’avons plus de nouvelles.

On pourrait penser qu'Ubisoft Toronto aurait besoin de plus de personnel, pas de moins, mais Ubisoft assure que ces licenciements n'auront aucun impact sur les projets en cours : « Notre plan reste inchangé et nos équipes travaillent pour réaliser le remake de Splinter Cell et d'autres projets au studio ». Néanmoins, un soutien complet avec des indemnités de départ et une aide à la carrière sont promis aux employés lésés, ce qui est la moindre des choses.

La "croissance" ou les "ambitions futures" sont devenues des justifications très tendance pour mettre des gens au chômage. Take-Two Interactive a parlé de « rationaliser son pipeline » en avril, et Phil Spencer de Xbox a attribué en mars la réduction de ses effectifs à un « manque de croissance » dans l'industrie. En mai, Square Enix a annoncé vouloir « poursuivre de manière agressive » le développement de jeux multiplateformes, une stratégie nécessitant évidemment des renvois. En juin, Embracer Group a présenté une politique d'IA « centrée sur l'humain », trois jours avant de fermer le studio chargé du reboot d'Alone in the Dark, Pieces Interactive.

Évidemment, ces réductions ne concernent pas les personnes ou les jeux, mais bien des chiffres sur une page devant augmenter assez vite pour satisfaire les investisseurs. Pendant la pandémie, ces chiffres ont grimpé en flèche. Maintenant que nous sommes libres de tout confinement, cette croissance s'est ralentie, et les dirigeants, qui auraient dû prévoir cette situation, c'est littéralement leur travail, doivent faire face aux conséquences que d'autres paieront. D’ailleurs, c'est à croire que ces décisionnaires ne font pas réellement partie de l’industrie, puisque dans ce secteur le court terme n’existe pas, les projets et les retours sur investissement étant au mieux de l’ordre du moyen terme.
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