ACTU
Censure et froussardise, épisode 28
par CBL,
email @CBL_Factor
Cela fait longtemps qu'on n'a pas ressorti cette rubrique mais elle est parfaitement de circonstance. Le tournoi de jeux de baston EVO 2017 s'est tenu ce week-end et la finale de Street Fighter V a été diffusée sur la chaine de sport ESPN 2. Ce n'est pas le sujet de la news : ESPN s'intéresse de plus en plus à l'e-sport et a déjà diffusé EVO l'an passé.
Durant l'un des matchs, Ryota “Kazunoko” Inoue jouait avec Cammy. Pendant le premier round, elle portait sa tenue habituelle (héritée de sa première apparition dans Super Street Fighter 2) qui laisse peu de place à l'imagination. Avant le second round, Ryota a du changer la tenue pour quelque chose de plus formel à la demande des organisateurs d'EVO. La demande venait en fait directement d'ESPN car apparemment Cammy ne répondait pas "aux standards de diffusion". La même chose s'était déjà produite l'an dernier : Keita “Fuudo” Ai jouait avec R. Mika et n'avait pas pu utiliser le costume de base car il "en montrait trop".
Pourtant on imagine mal la même chaine demander aux joueuses de beach volley d'aller se rhabiller. Le même groupe publie chaque année un magazine intitulé The Body Issue qui montre que les athlètes féminins comme masculins ne sont pas des gens comme les autres. A quand le même traitement pour les athlètes imaginaires ?
Durant l'un des matchs, Ryota “Kazunoko” Inoue jouait avec Cammy. Pendant le premier round, elle portait sa tenue habituelle (héritée de sa première apparition dans Super Street Fighter 2) qui laisse peu de place à l'imagination. Avant le second round, Ryota a du changer la tenue pour quelque chose de plus formel à la demande des organisateurs d'EVO. La demande venait en fait directement d'ESPN car apparemment Cammy ne répondait pas "aux standards de diffusion". La même chose s'était déjà produite l'an dernier : Keita “Fuudo” Ai jouait avec R. Mika et n'avait pas pu utiliser le costume de base car il "en montrait trop".
Pourtant on imagine mal la même chaine demander aux joueuses de beach volley d'aller se rhabiller. Le même groupe publie chaque année un magazine intitulé The Body Issue qui montre que les athlètes féminins comme masculins ne sont pas des gens comme les autres. A quand le même traitement pour les athlètes imaginaires ?