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Apple : le M1 se porte garant des nouveaux Macs
par CBL,
email @CBL_Factor
En Juin, Apple annonçait qu'ils comptait abandonner les puces Intel x86 pour les Macs au profit de puces ARM maison regroupées sous l'appellation Apple Silicon. La coopération fruitière vient de présenter la première puce en question, le Apple M1, ainsi que les premières bécanes qui l'embarqueront.
Le Apple M1 est une version boostée de l'A14 qu'on trouve dans les iPhones 12 et l'iPad Air de 4ème géneration. Au programme : un CPU huit coeurs (4 coeurs rapide et 4 coeurs basse consommation), un GPU sept à huit coeurs, 16 coeurs dédiés à l'apprentissage automatique, un contrôleur mémoire pour de la DD4, un contrôleur PCIe Gen 4, un contrôleur Thunderbolt / USB4, tout plein de co-processeurs de traitement du signal et du matos dédié à la sécurité et l'encryption des données.
On obtient un System On A Chip comportant 16 milliards de transistors gravés en 5nm, une première pour des ordinateurs portables ou de bureau. C'est aussi la première fois qu'un SoC pour ce genre de bécane contient des coeurs dédiés à l'apprentissage automatique. Mais le plus important est évidemment le passage à ARM ce qui a comme principal avantage de consommer moins tout en étant plus performant. Apple parle même du meilleur rapport performance/consommation au monde.
En terme de performances brutes, Apple parle d'un CPU 3,5 fois plus rapide, d'un GPU 6 fois plus rapide et d'apprentissage automatique 15 fois plus rapide le tout avec une batterie deux fois plus longue comparé aux Macs Intel. Tout cela restant bien vague, on attendra des vrais benchmarks pour confirmer. On est particulièrement curieux des performances GPU. Apple parle de 2,6 TeraFLOPS ce qui le mettrait en théorie à niveau avec un GeForce MX450 mais avec l'API Metal derrière, il y a moyen d'en tirer quelque chose de bien. Baldur's Gate 3 était mis en avant durant la présentation mais ce n'est pas exactement le jeu le plus gourmand au monde. Apple ne le précise pas mais le M1 devrait permettre d'entrer et de sortir de veille instantanément comme sur iOS.
Pour que les applis conçues pour les Macs Intel tournent sur le M1, il y a deux solutions : prier pour que Rosetta 2 fasse son boulot ou recompiler l'appli en question. Là encore on est particulièrement curieux de voir ce que donnera Rosetta 2 en action surtout pour les jeux. On rappelle que Rosetta 2 tentera de transcrire les instructions x86 en instructions ARM durant l'installation. Mais M1 ouvrira aussi la voix à quelque chose de très intéressant : les applis iOS et iPadOS tourneront de manière native sur macOS. Par contre le M1 marque la fin de Boot Camp. Le tout arrivera avec macOS 11 Big Sur qui sortira demain.
Apple a annoncé trois bécanes comportant la puce M1: un nouveau MacBook Air ($999), un nouveau MacBook Pro 13" ($1299) et un nouveau Mac Mini ($699). Ils sont disponibles dès à présent. Le design des bécanes n'a pas changé d'un iota donc la connectivité des MacBooks reste super limitée avec seulement deux ports Thunderbolt. Au moins, ils ont encore une prise casque. Le Mac Mini a par contre perdu deux ports Thunderbolt au passage passant de 4 à 2. Apple refuse toujours d'inclure des écrans tactiles pour ses Macs portables, ce qui n'a aucun sens pour des machines faisant tourner des applis iOS donc pensées pour.
Et les mauvaises nouvelles continuent : le support des GPUs externes a disparu et les Macs en question sont limités à 16 Go de RAM max. Apple vante les mérites de sa bécane en matière de création, mais bon courage pour ouvrir un projet Final Cut Pro complexe ou un modèle CAD avec si peu de RAM. Accessoirement la RAM en question est incluse directement dans la puce M1 donc bon courage pour en rajouter. Enfin Apple a fait tout un foin sur le travail à distance et le traitement du signal mais les MacBooks en question continuent d'embarquer la même webcam 720p introduite en 2011. Enfin il n'y a toujours pas d'option pour une connectivité 4G/5G.
Par contre les MacBooks en question ont gagné à fond en autonomie. Un des avantages d'un SoC est comme son nom l'indique de tout regrouper au sein d'une même puce. Du coup la carte mère est toute petite ce qui permet de remplir les bécanes de batterie. Pour le MacBook Air, le refroidissement est totalement passif et il tiendrait 15H pour de la navigation web et 18H pour de la lecture vidéo. Pour le MacBook Pro 13", un ventilo permet de libérer un peu plus la puissance du M1 et il tient 17H en surf et 20H en vidéo. Mais c'est avec le Mac Mini que le M1 s'exprimera librement vu qu'il n'y a plus besoin de se soucier de l'autonomie. Le Mac Mini risque d'ailleurs de devenir le chouchou du monde semi-pro vu son prix super attractif. Le Mac Mini M1 avec 8 Go de RAM et un SSD de 512 Go est vendu $899 contre $1099 pour la version Intel tout en proposant des perfs trois fois supérieures selon Apple.
Le Apple M1 est une version boostée de l'A14 qu'on trouve dans les iPhones 12 et l'iPad Air de 4ème géneration. Au programme : un CPU huit coeurs (4 coeurs rapide et 4 coeurs basse consommation), un GPU sept à huit coeurs, 16 coeurs dédiés à l'apprentissage automatique, un contrôleur mémoire pour de la DD4, un contrôleur PCIe Gen 4, un contrôleur Thunderbolt / USB4, tout plein de co-processeurs de traitement du signal et du matos dédié à la sécurité et l'encryption des données.
On obtient un System On A Chip comportant 16 milliards de transistors gravés en 5nm, une première pour des ordinateurs portables ou de bureau. C'est aussi la première fois qu'un SoC pour ce genre de bécane contient des coeurs dédiés à l'apprentissage automatique. Mais le plus important est évidemment le passage à ARM ce qui a comme principal avantage de consommer moins tout en étant plus performant. Apple parle même du meilleur rapport performance/consommation au monde.
En terme de performances brutes, Apple parle d'un CPU 3,5 fois plus rapide, d'un GPU 6 fois plus rapide et d'apprentissage automatique 15 fois plus rapide le tout avec une batterie deux fois plus longue comparé aux Macs Intel. Tout cela restant bien vague, on attendra des vrais benchmarks pour confirmer. On est particulièrement curieux des performances GPU. Apple parle de 2,6 TeraFLOPS ce qui le mettrait en théorie à niveau avec un GeForce MX450 mais avec l'API Metal derrière, il y a moyen d'en tirer quelque chose de bien. Baldur's Gate 3 était mis en avant durant la présentation mais ce n'est pas exactement le jeu le plus gourmand au monde. Apple ne le précise pas mais le M1 devrait permettre d'entrer et de sortir de veille instantanément comme sur iOS.
Pour que les applis conçues pour les Macs Intel tournent sur le M1, il y a deux solutions : prier pour que Rosetta 2 fasse son boulot ou recompiler l'appli en question. Là encore on est particulièrement curieux de voir ce que donnera Rosetta 2 en action surtout pour les jeux. On rappelle que Rosetta 2 tentera de transcrire les instructions x86 en instructions ARM durant l'installation. Mais M1 ouvrira aussi la voix à quelque chose de très intéressant : les applis iOS et iPadOS tourneront de manière native sur macOS. Par contre le M1 marque la fin de Boot Camp. Le tout arrivera avec macOS 11 Big Sur qui sortira demain.
Apple a annoncé trois bécanes comportant la puce M1: un nouveau MacBook Air ($999), un nouveau MacBook Pro 13" ($1299) et un nouveau Mac Mini ($699). Ils sont disponibles dès à présent. Le design des bécanes n'a pas changé d'un iota donc la connectivité des MacBooks reste super limitée avec seulement deux ports Thunderbolt. Au moins, ils ont encore une prise casque. Le Mac Mini a par contre perdu deux ports Thunderbolt au passage passant de 4 à 2. Apple refuse toujours d'inclure des écrans tactiles pour ses Macs portables, ce qui n'a aucun sens pour des machines faisant tourner des applis iOS donc pensées pour.
Et les mauvaises nouvelles continuent : le support des GPUs externes a disparu et les Macs en question sont limités à 16 Go de RAM max. Apple vante les mérites de sa bécane en matière de création, mais bon courage pour ouvrir un projet Final Cut Pro complexe ou un modèle CAD avec si peu de RAM. Accessoirement la RAM en question est incluse directement dans la puce M1 donc bon courage pour en rajouter. Enfin Apple a fait tout un foin sur le travail à distance et le traitement du signal mais les MacBooks en question continuent d'embarquer la même webcam 720p introduite en 2011. Enfin il n'y a toujours pas d'option pour une connectivité 4G/5G.
Par contre les MacBooks en question ont gagné à fond en autonomie. Un des avantages d'un SoC est comme son nom l'indique de tout regrouper au sein d'une même puce. Du coup la carte mère est toute petite ce qui permet de remplir les bécanes de batterie. Pour le MacBook Air, le refroidissement est totalement passif et il tiendrait 15H pour de la navigation web et 18H pour de la lecture vidéo. Pour le MacBook Pro 13", un ventilo permet de libérer un peu plus la puissance du M1 et il tient 17H en surf et 20H en vidéo. Mais c'est avec le Mac Mini que le M1 s'exprimera librement vu qu'il n'y a plus besoin de se soucier de l'autonomie. Le Mac Mini risque d'ailleurs de devenir le chouchou du monde semi-pro vu son prix super attractif. Le Mac Mini M1 avec 8 Go de RAM et un SSD de 512 Go est vendu $899 contre $1099 pour la version Intel tout en proposant des perfs trois fois supérieures selon Apple.