Connexion
Pour récupérer votre compte, veuillez saisir votre adresse email. Vous allez recevoir un email contenant une adresse pour récupérer votre compte.
Inscription
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation du site et de nous vendre votre âme pour un euro symbolique. Amusez vous, mais pliez vous à la charte.

Un Rédacteur Factornews vous demande :

TEST

Monster Hunter 4 Ultimate : le test sans fin

Fwdd par Fwdd,  email
 
La difficulté quand on teste un Monster Hunter, et encore plus quand on est complètement à la bourre, c'est de trouver une accroche qui puisse au moins motiver un ou deux lecteurs histoire de pas avoir bossé pour rien. Non parce que ce jeu, c'est tout ou rien, on passe du mode drogue dure accroc au farming de monstres directement au mode "on s'en tamponne l'oreille avec une babouche, c'est moche et archaïque ton truc, t'es vraiment un vieux has been, y'a même pas d'histoire dans ton truc pourri". Assez régulièrement, s'en suit une bousculade un peu rude et quelques coups de pieds une fois à terre. Non, c'est pas évident d'être différent. Mais je m'égare.
Monster Hunter 4 Ultimate est le onzième opus de la série, ils ont un peu de mal avec la numérotation chez Capcom, et il est, comme à chaque fois, un tellement gros system seller potentiel qu'il se retrouve, à nouveau, à accompagner la sortie d'une nouvelle console, la très originalement nommée New 3DS dont on abordera rapidement le cas un poil plus tard.
Si certains jeux s’en sont inspirés avec plus ou moins de succès (Soul Sacrifice, Toukiden, Freedom Wars, Ragnarok Odyssey…), le papy c’est lui, et force est de constater que c’est toujours lui le patron.

Dans Monster Hunter 4 Ultimate, le joueur incarne un chasseur de tout un tas de grosses bestioles souvent bien hargneuses. Pour arriver à vos fins, le titre vous propose 14 types d'armes différents, des copains chats IA kawaïs et un panel d'objets que vous pourrez confectionner ou acheter pour vous simplifier la vie comme des bombes de peinture pour marquer les cibles et les traquer, des pièges qui vous permettrons de bloquer momentanément les créatures ou encore des munitions pour armes de combat à distance.



Côté monstres, ils sont 98 (96 selon les organisateurs, 120 d’après les forces de l’ordre) classés en deux catégories d'une complexité ahurissante : les gros et les petits. C’est en esquivant les cailloux lancés par les fans hardcore de la série que je dois avouer qu’en réalité, c’est plus complexe : on distinguera les créatures par catégories d'espèces allant des herbivores jusqu’aux elders dragons mais c’est moins rigolo.

Bref, ça déborde de contenu. Et surtout, c’est enfin jouable en ligne avec des zamis, sans devoir acheter une WiiU et un adaptateur wifi.

Très chasse

Joueurs expérimentés, passez votre chemin. Ici, je vais expliquer à quoi ressemble la journée d’un chasseur dans le détail.

Monster Hunter 4 Ultimate est un hack & slash basé sur le grind. Pour avancer, vous allez être obligé de beaucoup jouer afin de tuer plein de trucs et de ramasser plein de machins pour fabriquer des armes, des armures et du matos pour vos palicoes, des petits chats IA qui vont, par paire, vous aider à tuer plein de trucs et ramasser plein de machins. Votre objectif à court terme, à moyen terme et à long terme, ça va être de tuer des monstres encore plus costauds.

Voici donc l’immuable fonctionnement du jeu :

Entre deux missions :
Vous êtes dans un hub représentant une ville avec de nombreux PNJ. Vous allez donc commencer par gérer vos inventaires afin de vous équiper en bombes de peinture, en potions de vie, en nourriture et en outils pour aiguiser votre arme. En fonction des combats, vous serez parfois amené à emporter une quantité folle d’autres trucs, mais on va faire simple.
Vous irez ensuite, éventuellement, passer des commandes auprès de différents PNJ pour différents ingrédients. Vous pourrez, à terme, envoyer des palicoes (les chats donc) en mission pour rapporter des shards qui vous permettront, avec un mini jeu bien bien débile mais rigolo, d’équiper ces mêmes palicoes, d’améliorer leur efficacité et de les spécialiser dans diverses tâches. Vous irez aussi faire de la pêche au filet et passer commande auprès d’une vieille dans le but de looter des composants qui vous serviront un jour à confectionner d’autres objets.
Ensuite, vous irez au resto, vous composerez votre repas en fonction des bonus souhaités et des ingrédients frais du jour afin d’optimiser vos bonus. Bonus d’attaque, de défense, de vie, de loot, bref, vous aurez des tonnes de possibilités mais au prix d’une bonne dose de courage pour tout maîtriser.
Enfin, vous irez voir la donneuse de mission et vous choisirez une quête avant de rejoindre le portail de quête qui vous emmènera dans la zone de mission.

La phase de préparation à la mission est aussi importante (voire plus) que la mission. Se retrouver sans boisson froide dans le désert est un très bon moyen de revenir au village en express. Pareil si on équipe une armure faible au feu face à un dragon en crachant des tonnes.

Phase de mission :
Vous arrivez dans un campement sécurisé, vous trouverez un coffre bleu qui contiendra la carte et des objets pour vous aider pour les quêtes dites de bas niveau (et juste la carte dans les missions suivantes).

La zone de combat est fragmentée en 10 micro-zones reliées entre elles par des chemins parfois à sens unique, la transition d’une zone à l’autre entraînant un petit loading. Cet aspect semble archaïque mais après avoir testé d’autres jeux similaires se cantonnant à une seule grande zone sans séparation, on peut comprendre l’intérêt ici : délimiter chaque zone de manière précise, apporter des spécificités au niveau décor, ambiance et gameplay dans chaque zone, ce qui permet de facilement se retrouver et se coordonner à plusieurs (faire un rabattage de 3 vers 1 puis aller en 7, plutôt que “vers la droite”).
Il faudra donc trouver votre cible et la tuer ou la capturer (ou moins souvent, ramasser des trucs) dans le temps imparti, en général en ignorant les petits monstres qui traînent, bien que ceux-ci soient décidés à vous pourrir la vie. En général, vous disposerez de 50 minutes pour finir.
Il vous faudra marquer le monstre avec un marqueur pour pouvoir le suivre efficacement lorsqu’il se déplacera. Il vous faudra ensuite apprendre ses patterns, les variations de patterns basées sur son état et il faudra surtout l’abattre puis le looter. Attention, vous avez 20 secondes en cas de capture et 60 si vous l’avez tué pour ramasser vos objets avant d’avoir l’écran de fin de mission, puis de revenir en ville.
Dans le cadre d’une capture, il faudra surveiller les signes de santé de la créature, poser un piège au bon moment, faire en sorte que votre cible aille dedans puis l’endormir avec des bombes tranquillisantes.

Dans les deux cas, vous chercherez à casser, en vous acharnant dessus, certaines parties du monstre avant de finir la chasse pour ramasser des composants de craft bien spécifiques. Par exemple, en coupant la queue d’un Rathian, vous ramasserez une queue de Rathian. Ou pas, il arrive qu’on coupe la queue d’un Rathian et on récupère une écaille de Rathian, @#% !

Pendant le combat, il faudra gérer votre fatigue en vous nourrissant, votre vie en buvant des potions, et l’efficacité de votre arme en l’aiguisant. Vous ne pourrez pas utiliser les items avec votre arme sortie, il faut donc la ranger, utiliser les items, puis ressortir l’arme. D’ailleurs, certaines armes ralentissent beaucoup la vitesse de déplacement du joueur, il est donc parfois intéressant de ranger son arme pour se repositionner par exemple. Attention, ça vous laisse exposé et faible aux assauts de votre cible, et ça peut vous être fatal en une fraction de seconde.
Notons que les palicoes (les chats) sont là pour faire du support. En fonction de l’équipe que vous aurez montée, ils vous soigneront, vous donneront des buffs de dégâts, chercheront des trésors voire même iront voler des objets aux monstres, genre une écaille… ou un cœur ! En bref, vous ne serez jamais vraiment seul.

Voila, c’est ça Monster Hunter. C’est simple dans les grandes lignes et terriblement efficace, MAIS, mais, c’est un jeu de farming. Cette mise à niveau terminée, on peut revenir sur ce nouvel opus.

L'histoire sans début

Il va être difficile de parler de contexte ou d'histoire, je peux tout au plus vous dire qu'on incarne un ou une chasseuse qui se retrouve pour d'obscures raisons sur un drôle de bateau des sables, qu'il ou elle doit aider un barbu chasseur de trésor à trouver un équipage sans trop savoir pourquoi, et qu'on va remplir un tas de missions que les PNJ nous donnent sans trop savoir pourquoi non plus.
 
Mention spéciale au chat (...) cuisinier (...) qui nous demande de tuer une sorte de raptor géant (...) dans la foret parce que ça l'empêche de cuisiner (...) ou un truc du genre (...(...))...

Vous incarnez donc, pour une fois, un jeune débutant sans histoire qui ne va non pas protéger la veuve et l'orphelin de hordes d'horribles monstres sanguinaires qui peuvent détruire le village d'une seconde à l'autre, mais simplement un bonhomme qui veut devenir un super chasseur en partant à l’aventure pour devenir plus fort que les autres en travaillant dur.

Ça vous rappelle quelque chose ? Ouais précisément, on est dans du manga shonen Nekketsu, un jeune part pour une aventure initiatique pour devenir le meilleur dans tel ou tel domaine (ici, le vélo donc).

Par contre, à la différence de la plupart des BD japonaises, s'il y a bien un truc sur lequel Monster Hunter est en avance sur le reste du monde, c'est sa totale dévotion à la cause féministe : on peut se balader nombril à l'air quelque soit son sexe. Mar_Lard appréciera.

D’un point de vue évolution de la série, il est un peu plus didactique que les précédents en étant un peu plus "écrit". Vous voyagerez donc de villes en villes pour monter une équipe pour je ne sais pas quoi. Le fait que le nombre de villes soit plus important apporte une augmentation du nombre de PNJ, et donc une augmentation et une meilleure répartition des dialogues qui vous expliqueront comment fonctionne le jeu. En complément, vous avez accès à d’énormes menus d'aide mal agencés écrits en police taille 50 qui vous permettront de lire 4 mots par page pour découvrir ou réviser les mécaniques du jeu.

Mais ne vous méprenez pas, si c’est effectivement plus didactique, la compréhension des mécaniques du titre restera laborieuse et vous aurez obligatoirement besoin de passer par un wiki pour tout comprendre, tout trouver, tout voir, tout fabriquer. Savoir quels sont les talents d’armure intéressants par rapport à votre façon de jouer sera aussi abominable qu'obligatoire.
Rechercher sur Factornews