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Wallace & Gromit - Fright of the Bumblebees

ClémentXVII par ClémentXVII,  email  @ClementXVII
Ce n'est pas la première fois que Wallace & Gromit atterrissent sur nos plateformes de jeu. Après quelques jeux d'action/aventure, voici que notre duo en pâte à modeler est confié, le temps d'une saison, au talentueux studio TellTale Games, créateur de jeux d'aventures de qualité.

Comment s'est déroulé la transition depuis les studio Aardman vers ceux de TellTale ? L'humour british de la série a-t-il pu être conservé ? Le développement en parallèle sur PC et X360 s'est-il déroulé sans encombres ? Vous le saurez en lisant le test du premier épisode : Wallace & Gromit - Fright of the Bumblebees ci-après.

La folie des grands coeurs


Pour ceux d'entre vous qui ont passé les dernières années sur la lune, Wallace et Gromit sont le duo qui a propulsé le studio Aardman au-devant de la scène internationale. A ma gauche nous avons Wallace, l'inventeur génial amateur de fromage qui ne manque jamais de bonnes idées - dont l'implémentation réserve parfois des surprises. A ma droite, Gromit, digne représentant de la gent canine, toutes races confondues. C'est ce dernier qui s'occupe des tâches ménagères, voire même de sauver le monde quand une expérience de son maître a mal tourné. Les quelques films parus jusqu'ici valent leur pesant de Roquefort, et si vous ne les avez pas encore vus, il serait temps de vous mettre à jour.

Quand Wallace & Gromit - Fright of the Bumblebees commence, tout n'est pas rose pour nos deux compagnons : une pile de factures impayées et plus un sou sur le compte en banque, il est plus que temps que le vent tourne. Et quand Mr Paneer vient frapper à la porte de Wallace, l'avenir semble encore plus sombre pour nos deux héros : comme dédommagement des dégats causés par la précédente invention de Wallace, Mr Paneer exige la livraison de 50 gallons de miel (soit un peu moins de 190 litres). Pour ce soir !

Malheureusement, il n'y a plus une seule fleur dans son jardin, et les abeilles ne produiront rien sans matière première. C'est alors que Wallace décide de produire un engrais super-rapide, espérant que ses abeilles produiront suffisamment de miel. Malheureusement, le plan ne se déroule pas entièrement comme prévu et en peu de temps, toute la ville est assaillie par un essaim d'abeilles géantes. En dirigeant tour à tour Gromit ou Wallace, il faudra tenter de mettre un peu d'ordre dans tout cela.

Gromit the wind


Avec Wallace & Gromit - Fright of the Bumblebees, on sent que TellTale s'est à nouveau lâché pour nous fournir un scénario complètement déjanté, et collant tout à fait à l'esprit british de la série. Les amateurs ne seront pas dépaysés, et si par malheur vous ne connaissez pas la série, vous serez agréablement surpris. Les énigmes sont de qualité et toujours relativement logiques, et la présence de mini-jeux bien pensés donnent un contenu de qualité pour trois fois rien.

Au niveau graphique, Wallace & Gromit reçoit un bien, mais peut mieux faire. En effet, le jeu bénéficie d'une série de petites touches graphiques qui donnent une impression de pâte à modeler (on distingue des empreintes digitales sur le corps des personnages ou objets, les dialogues donnent l'impression d'avoir été réalisés en stop-motion car le mouvement des lèvres est identique à celui des films des studios Aardman, plutôt que d'être "réaliste". En revanche, on regrettera que certaines textures semblent un peu trop compressées. Enfin, le contrepoids de cela est que le jeu ne pèse pas trop lourd au téléchargement (environ 300 Mo), et qu'il est certainement jouable sur des machines datant de Mathusalem. Enfin, l'écran de chargement contient un rapide résumé de l'histoire et des quêtes en cours. Ce n'est pas grand chose, mais c'est une petite trouvaille très pratique qui permet de savoir exactement où on en est quand on charge un jeu.

La sortie de Wallace & Gromit se faisant simultanément sur PC et sur X360, leur moteur a été adapté pour pouvoir être joué au pad et à la souris. L'intention est louable, mais l'implémentation privilégie la jouabilité au pad. Il y a moyen de jouer au clavier/souris, mais alors on dirige le personnage au clavier, et la souris n'est utilisée que pour intéragir avec les éléments du décor, pas pour se déplacer. Et c'est un peu paradoxal car, quand on clique sur un élément qui se trouve relativement loin de Wallace ou Gromit, ce dernier marche jusqu'à l'endroit en question. Pourquoi dès lors n'est-il pas possible d'implémenter la gestion du clic sur le sol ? Enfin, le jeu est tout à fait jouable en utilisant le pad X360 sur PC.

Honey Honey (tududum dum dum dum)


Côté musique, on nous sert de nouveau une bande son de qualité. Jared Emerson-Johnson revient aux commandes et nous livre des morceaux rythmés à souhait, collant parfaitement à l'univers. Si Jared continue comme ça pour le reste de la saison, je sens que la BO viendra s'ajouter aux côtés de celle de Sam & Max. Les acteurs sont tous des loyaux sujets de Sa Majesté et, bien que Peter Sallis - la doublure officielle de Wallace - ne soit pas de la partie, c'est Ben Whitehead (la doublure de la doublure) qui a pris le rôle, et le résultat est tout à fait bluffant. Le seul souci, c'est que le volume de la musique est tellement élevé qu'il est parfois difficile de distinguer ce qui se dit, et il est fortement conseillé d'activer les sous-titres car il n'y a pas moyen de régler le volume séparément le volume des voix et de la musique. Heureusement, les épisodes sont entièrement localisés, ce qui permet aux anglophobes de suivre l'histoire. Les sous-titres n'ayant pas encore été inclus dans la version review, je n'ai pas pu juger de la qualité de ceux-ci.

Enfin, avec Wallace & Gromit - Fright of the Bumblebees, on a droit à un bon jeu d'aventures qui devrait plaire tant aux amateurs du genre qu'aux amateurs de la série animée en pâte à modeler. Fidèle à la tradition de TellTale, le scénario contient de nombreux rebondissements en cours de route. Malgré quelques soucis de maniabilité au clavier/souris, et un volume sonore des voix parfois un peu léger, on passe du bon temps à diriger nos deux héros du 62, West Wallaby Street. Espérons que TellTale corrige ces quelques erreurs de jeunesse pour les épisodes suivants, cela nous rendra d'autant plus heureux.
Aôw... je dis, ce d'aventure jeu se déguste avec une tasse d'eau chaude, n'est-il pas ?

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