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Crackdown

Joule par Joule,  email  @j0ule  
C’est en plaisantant que l’on a réduit dernièrement Crackdown à un simple jeu gratuit fourni avec la clé payante pour la bêta de Halo 3. Pourtant, le titre de Real Time Worlds n’a rien d’un faire-valoir : il s’agit du premier jeu next gen du créateur des GTA, Dave Jones, qui peut compter sur le soutien inconditionnel de Microsoft pour en faire l’un des gros hits de sa machine. Il a réussi à en faire en tous cas un titre qui partage.

Le nettoyeur


La trame principale de Crackdown est des plus simples (simpliste diront les mauvaises langues) : on joue un agent de la police privée qui veut karcheriser les rues de Pacific City pour en éradiquer la racaille une bonne fois pour toutes. Pour ce faire, rien de plus simple, il suffit de venir à bout des 21 missions réparties équitablement dans les trois principales îles qui forment les quartiers de la ville. Pas de chichi, pas de scénario, pas de cinématiques, c’est du bon shoot old school sans fioritures dans la narration. A chaque quartier son gang, composé de six sous-fifres et d’un chef : les latinos des Los Muertos, les russes des Volks et enfin les asiatiques de la Shai-Gen Corporation.

Cette « quête principale » se résoud assez rapidement, les combats entre les boss s’enchaînant à un rythme effréné et se ressemblant tous plus ou moins, avec des ennemis qui respawnent tant que leur patron n’est pas en miettes. Une fois la technique trouvée, les choses deviennent même assez faciles. Toutefois, il n’est pas désagréable de refaire toutes ces missions à un niveau de difficulté plus élevé, obligeant à trouver des astuces pour s’infiltrer dans les bâtiments ultra bien gardés.


Acrobat Man


Mais que peuvent faire de pauvres membres de gangs bien faibles face à un super-agent super-entraîné dont les capacités évoluent au fil du jeu ? En effet, un système d’expérience et d’évolution a été mis en place. Les aptitudes du héros sont au nombre de cinq : la conduite, le tir, la force, le maniement des explosifs et enfin l’agilité. Ces jauges se remplissent petit à petit et proposent 4 paliers symbolisés par des étoiles, avec une évolution du héros à chaque étoile glanée.

Ce sont les actions du joueur qui font augmenter les capacités du héros : abattez vos ennemis à mains nues et vous progressez en force, vous permettant ainsi de soulever des objets plus lourds et d’avoir du plomb dans les mains tel un Chuck Norris des grands jours. En revanche, écrasez les bandits et effectuez quelques courses contre la montre en ville et vous ferez grimper votre conduite. On notera d’ailleurs que plus on évolue dans cette caractéristique, plus les véhicules disponibles à l’Agence (la SuperCar, le 4x4 et le camion) seront sophistiqués, avec pour les derniers niveaux quelques petites surprises : une mitraillette posée sur la Supercar ou un bouton de saut pour le 4x4 qui ressemble d’ailleurs plus à un Monstertruck dans sa dernière évolution. Enfin, récupérer des orbes d’agilité et participer à des courses sur les toits nous fait gagner en agilité, permettant ainsi de s’ouvrir de nouveaux horizons.


Liberté, Créativité, Crackdown


C’est là que le gros point fort de Crackdown intervient : la liberté de déplacement. Après avoir joué à Crackdown, on touche réellement la 3D dans le jeu vidéo, là où les autres GTA-like se contentent d’être des ersatz de jeux 2D dans le fond avec de la 3D utilisée juste pour la forme. En effet, au maximum de ses capacités, l’agent génétiquement modifié peut effectuer des bonds de géant, atteignant des sommets qui lui étaient auparavant interdits. La sensation de liberté est réellement grisante, et l’on se prend même à traverser la ville de toit en toit, à grimper sur le sommet d’un quartier juste pour le plaisir. Histoire d’encourager le joueur à essayer tous les à-côtés du jeu qui en sont finalement l’attraction principale, Real Time Worlds a dissimulé des orbes aux quatre coins de la ville : les 500 orbes d’agilité se trouvent en général sur les toits et en hauteur, tandis qu’il faudra fouiller les moindres recoins de la ville pour mettre la main sur les 300 orbes cachées. Des courses contre la montre sont également réparties dans les quartiers, que ce soit au volant d’une voiture ou à pieds en haute voltige de toit en toit. Pour finir, les développeurs ont inclus des Achievements plutôt rigolos à débloquer, qui mettront vos capacités de créativité à rude épreuve. Déplacer des camions faisant office de tremplin pour effectuer une cascade à un endroit donné, rassembler des explosifs pour en faire péter un maximum dans un minimum de temps, grimper tout en haut de la tour de l’Agence, plus haut bâtiment du jeu : tous ces challenges secondaires sont la vraie force de Crackdown : un compromis entre shoot old school et bac-à-sable offrant liberté et créativité.

Et si l’ennui commençait à vous gagner (ce qui n’est pas encore mon cas), il reste le mode coopératif à deux joueurs pour renouveler l’expérience de jeu. Ce mode permet à deux joueurs de faire l’entière campagne solo via le Xbox Live, ou tout simplement de tenter de s’amuser à passer le temps dans un Pacific City regorgeant de mini-challenges à s’inventer, pour peu que vous soyez un peu créatif.

Merci à Gamespot pour les captures d'écran

Excellente surprise pour moi que ce Crackdown, qui, il faut le signaler, ne fera sûrement pas l’unanimité tant ses partis pris sont tranchés. Dans un univers du jeu vidéo où le joueur devient de plus en plus guidé par la linéarité et spectateur de scènes cinématiques, les développeurs de Real Time Worlds ont décidé de prendre le contre-pied de cette mode pour nous offrir un jeu rafraîchissant, basé sur la liberté d’action et un gameplay émergent. Beaucoup se sentiront déroutés, mais le plaisir procuré par les longues balades sur les toits n’a aucun équivalent à ce jour dans le jeu vidéo.

SCREENSHOTS

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