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Un Rédacteur Factornews vous demande :

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1
Comment vivez-vous l'immersion dans un jeu ?
meduz'
Membre Factor
Membre 1198 msgs
Attention, pavé (et accessoirement pas un sujet pour les petites frappes 8)). J'ai également posté ce sujet sur d'autres forums afin d'élargir le public.

Tout en regardant l'émission de Gameblog sur Heavy Rain (PS3, bientôt dispo), il m'est venu une idée de sujet, ou plutôt une interrogation. Vu comme ça troll sur Heavy Rain, normalement, là, vous vous dites « MER IL ET FOU ! »

Le sujet du pourquoi du comment

Mon propos concerne principalement les jeux où un travail non négligeable a été fait sur le scénario, l'environnement, le background, la psychologie des personnages ou sur tout autre chose susceptible de donner une consistance, une profondeur à l'immersion. Parmi les jeux qui répondent à ce critère, on fera rentrer facilement une bonne partie des jeux d'aventure au sens très large du terme :
- des point and click (Monkey Island, Myst, Runaway) ;
- des RPG (Final Fantasy, Tales of, Golden Sun) ;
- des jeux avec entre autres de l'action (Metal Gear, Bioshock, Zelda, Resident Evil, Metroid, Assassin's Creed)
On peut certainement trouver d'autres genres de jeu où un travail qui renforce l'immersion a été fait, mais je pense que les noms évoqués ci-dessus donneront une idée suffisamment précise à tout le monde pour comprendre de quoi je souhaite parler :). Qu'on connaisse ces jeux ou séries sur le bout des doigts importe peu, j'ai moi-même pas fait la moitié des jeux de la moitié des séries évoquées. Pour ceux vraiment à la ramasse, imaginez-vous simplement dans une salle de cinéma en train de voir un film à forte tendance immersive (The Lord of the Rings, La ligne verte ou tout ce que vous voulez) qui vous scotche à votre siège.

Nous y voilà. Ce qui m'intéresse, c'est d'avoir une vue sur les différentes façons de vivre l'immersion, voire les différents types d'immersion (en ne gardant que les immersions au moins un peu fortes) dans un jeu, sur ce qui vous touche et vous captive en tant que joueur. Je ne cherche pas nécessairement à savoir ce qui provoque l'immersion, ce qui absorbe le joueur, le fait décrocher de ce qui se passe ailleurs que sur l'écran et au travers de ses tympans. Cela est également intéressant mais je ne sais pas si c'est le gros de ce sujet (j'ai du mal avec mon idée, je crois).

On s'installe confortablement

Personnellement, pour les jeux qui m'absorbent, j'ai besoin d'en profiter pleinement, dans les meilleures conditions possibles : extinction des lumières, monter un peu le son, enfermer ma copine à la cave quand le jeu ne l'intéresse pas, éteindre le téléphone et tous les appareils qui font du bruit (l'ordinateur, par exemple) et ne pas avoir le ventre vide dans les deux prochaines heures. Une fois tout cela fait, j'ai fait grosso modo abstraction de mon environnement et je suis prêt à m'immerger dans le jeu. Ce sont les prérequis idéaux, pas forcément indispensables mais si je peux mettre les chances de mon côté, autant le faire. Ensuite, évidemment, j'allume la console, menu, machin, etc., c'est parti. Pour rédiger ce sujet et pour que les mots collent au mieux avec ce que je souhaite exprimer, je me suis dans ces conditions (lumières éteinte, seul à la maison, musiques de Myst III dans les oreilles) et j'ai rayé de ma tête les Wii Sports, Mario Bros., Street Fighter et tout ce qui n'a pas grand chose à faire dans ce sujet afin de ne pas m'égarer.

Un exemple au hasard

Être immergé dans un jeu ne vient pas nécessairement dès les premiers instants où on le commence. Parfois, le processus d'immersion prend du temps, il faut le temps de comprendre ce qui se passe, ce qu'on nous veut, où se situe l'action, la vie du jeu, etc. Je prends pour exemple Portal, un jeu particulier, une espèce de prototype aussi bien en terme de mécanismes de jeu qu'en terme d'expérience émotionnel, peu importe son attachement à l'univers de Half-Life et tant pis s'il n'est pas l'exemple d'immersion le plus frappant. Si on devait découper Portal très grossièrement, ça donnerait quelque chose comme ceci :
- d'abord la prise de contact avec les mécanismes du jeu (en gros les 8-9 premières salles de découverte où « la voix » est notre amie) ;
- ensuite la prise de contact avec les motivations des personnages et l'installation d'une vague intrigue (qu'est-ce qu'on fait là ? pourquoi on le fait ? et qui sont les acteurs du jeu ? il s'agit des salles qui précèdent l'évasion et durant la traversée desquelles on commence à mettre en doute les intentions de la voix) ;
- et enfin la phase de développement simultané de l'intrigue et de l'exploitation des mécanismes du jeu (à partir du moment où la voix affiche clairement son intention de nous éliminer et où le joueur doit s'échapper).

C'est très sommaire. En réalité, dans le jeu, ces trois points se chevauchent à certains moments du jeu, au travers de certains indices, etc. Et, de mon expérience, l'immersion vécue dans Portal peut se dérouler en trois phases se superposant approximativement à la découpe que j'ai faite :

- La découverte des mécanismes, faire mumuse avec les portails, les boutons, les cubes. Le jeu étant un ovni, c'est en gros une découverte et un petit apprentissage pour à peu près tous les joueurs qui ont essayé le jeu. C'est extrêmement plaisant et on se prend vite à essayer tout et n'importe quoi. On devient vite Portal Gun-addict, on aime le joujou, et on veut l'utiliser. L'environnement est relativement pauvre mais peu importe, ce n'est pas là que se situe l'accroche du joueur. D'abord, c'est le mécanisme qui prime et qui absorbe. À ce moment de découverte, mon immersion est partielle mais pas trop mal entamée. Ce n'est pas un environnement fort qui m'a accroché mais un juste un concept, rien d'autre : pas de level design hyper complexe (reconnaissons qu'en terme de prise de contact avec le jeu, c'est juste un minimalisme suffisant), ni d'environnement spectaculaire, ni de scénario complètement renversant. Là, on tient rien, juste un générateur de portails et, pourtant, on est dedans. C'est pas encore l'extase mais vu qu'on est déjà dedans avec trois fois rien, on s'attend à vivre vraiment un putain de truc de malade (ce qui ne sera que moyennement le cas, mais c'est un autre sujet).

- Rappel : c'est toujours mon expérience personnel que je raconte, rappelons-le, et l'envie de la confronter à celles des autres est le seul intérêt de ce long sujet. J'explique comment j'ai kiffé certaines choses, comment j'ai été immergé, et ça m'intéresse d'avoir des retours et points de vue sur comment vous êtes immergés, pas nécessairement dans Portal mais dans n'importe quel jeu où on peut le sentir suffisamment.

Une fois le Portal Gun un peu maitrisé s'installe alors une partie de l'intrigue. La façon dont elle s'installe est très progressive et, petit à petit, l'immersion du joueur bascule : si au début ce sont les mécanismes du jeu et le Portal Gun qui m'ont accroché, désormais, c'est le doute sur ce qu'il se passe qui devient très progressivement mon centre d'attention. Je ne rentre plus dans la compréhension du fonctionnement du jeu mais dans la compréhension des faits. Au final, c'est l'intrigue qui m'intrigue et je suis maintenant dans un jeu où la mise en scène domine. J'ai toujours envie de faire mumuse avec le Portal Gun mais je suis bien plus préoccupé par ce qu'il se passe (et par les intentions de la voix), plongé au coeur de ces évènements. Cependant, je suis toujours en attente de ce démarrage scénaristique que je sens approcher. Finie la découverte, maintenant, il me faut comprendre.
- La dernière phase d'immersion est assez proche de la seconde. Maintenant que j'ai compris ce qu'il se passe (si je ne veux pas mourir, je dois neutraliser la voix et/ou, soit me barrer) et que j'ai peaufiné ma maitrise du générateur de portails, il me faut agir. Je passe de l'observateur qui tentait de comprendre (acteur lattant) au stade de décideur de la suite des évènements. Pour l'anecdote, j'ai fait le jeu d'une traite et je ne savais absolument rien de lui avant de l'avoir fait, si ce n'est qu'il était court, une donnée peu importante vu que je n'avais pas vu l'heure passer en jouant. Arrivé à cette troisième phase d'immersion, je suis le joueur « dedans », qui se sent pleinement impliqué, le jeu peut commencer et je suis motivé par l'idée d'en découdre avec tout ce foutoir.

Depuis le début du jeu, les puzzles se sont enchainés d'une manière progressive et à un rythme plutôt constant et j'ai été plongé de plus en plus dans ce qui se passe à des degrés différents. Portal aura ainsi été une expérience particulière sur ce plan, en plus de l'être grâce à son concept.

Conscient de la longueur du message, je ne permettrai pas d'ajouter un autre exemple. Là, hop, je crois que je ferais que m'embourber, c'est déjà assez difficile à exprimer tout ça de manière cohérente et je ne pense pas avoir parvenu totalement à le faire.

À vous (si vous êtes pas mort) d'expliquer comment vous vous immergez dans un jeu \o/. Qu'est-ce qui se passe en vous quand vous avez votre pad en main, les yeux rivés sur l'écran et que le jeu vous captive ?
 
Zaza le Nounours
Connard aigri
Membre 14263 msgs
Alors moi, je joue depuis 20 ans, sur PC comme sur consoles, et en fait ta question me fait prendre conscience que je me suis jamais complètement immergé dans un jeu dans le sens où tu sembles l'entendre à savoir qu'on est complètement déconnecté de ce qui nous entoure.

J'ai pourtant des conditions de jeu vraiment idéales (vautré sur le canapé, le PC et les consoles branchés sur le projo et le 5.1), mais même si le jeu m'éclate, je fais jamais abstraction de ce qui m'entoure. C'est peut-être pour ça que j'ai beau jouer à des jeux que les bien-pensants qualifient d'ultra-violents et de nocifs pour notre belle jeunesse et que je ne suis toujours pas devenu un fou furieux psychopathe bon à enfermer en HP et/ou en prison de haute sécurité, alors que je jouais à Wolf3D à 9 ans et à Doom à 10 ans.

Pourtant je ne dis pas non plus que je joue d'une manière distraite. Je flippe ma race devant certains jeux comme Dead Space ou Doom 3, il m'arrive de ne pas trop faire attention à l'heure si je suis vraiment à fond dedans, je me suis souvent fait des grosses sessions de jeu où je ne vois pas trop le temps passer (même si ça m'arrive moins souvent que par le passé), et je suis quand même le gars qui pose une semaine de congés pour la sortie de GTA4 et qui va passer cinq jours à jouer quasiment non-stop.

Après, pour qu'on jeu m'accroche, globalement il faut qu'il soit pas trop moche, que le gameplay me convienne et qu'il y ait une histoire qui me donne envie de continuer. Ça semble être une évidence, mais j'ai globalement un peu de mal à m'éterniser sur un jeu qui me demande de faire des choses simplement pour les faire, il faut qu'il y ait une motivation scénaristique derrière. En gros, j'ai beau encenser GTA, j'ai du mal à y revenir une fois que j'ai fini le scénario pour simplement foutre le bordel en ville ou découvrir les tonnes de missions annexes : si je rejoue à un GTA, c'est en recommençant le scénario depuis le début.

Voilà, je sais pas trop si ma réponse colle avec ton idée de départ (mais vu que tu sembles ne pas trop savoir toi-même où tu veux en venir, tu vas pas faire le difficile hein), mais c'était ça mon point de vue.
 
Prodigy
THE Duke
Membre 6078 msgs
Tout ce que je peux te dire concernant mon rapport à l'immersion dans un jeu vidéo, c'est que chez moi ça ne passe pas ou rarement par l'histoire, la narration, les dialogues ou les cinématiques interminables. C'est de toute façon généralement tellement mal écrit que ça me sort du jeu plus qu'autre chose. Quand je vois par exemple qu'on n'en peut plus des dialogues soi-disant brillants de GTA IV alors qu'ils sont franchement du niveau d'un Steven Seagal ou d'un Chuck Norris de fin de soirée, je me dis qu'on a du chemin à faire.

Donc l'ambition d'Heavy Rain d'immerger le joueur dans une histoire interactive est louable, mais c'est en ce qui me concerne l'antithèse de ce que j'aime dans un jeu vidéo, le contraire absolu de ce vers quoi je voudrais le voir tendre. L'émotion, les grands concepts et tout ça dans un jeu vidéo j'y crois pas, non pas parce que le médium en est pas capable (y'a beaucoup de progrès à faire cela dit), mais parce que comme l'explique Zaza y'aura toujours une distanciation avec le média du fait de sa dimension interactive.

Pour moi interactif ça se limite pas à appuyer connement sur des boutons : l'immersion je la vis par le challenge, l'envie qui m'est donnée de progresser, de m'améliorer, de découvrir de nouveaux mécanismes de gameplay, de les utiliser, de les perfectionner, de me prendre par surprise en retournant un cliché ou en me faisant croire que ça va être A alors qu'en fait ça sera B ou C.

Je ne parle pas forcément de difficulté, de devoir en chier pendant des heures sur un truc injouable ou super injuste et en sortir content après, même si c'est incroyablement gratifiant, ni même de compétition. Je suis pas compétitif pour un sou, jouer en ligne à me fritter la gueule m'emmerde assez rapidement.

Mais de prendre les codes du jeu vidéo, de les utiliser intelligemment, pour m'immerger dans un univers crédible.

C'est comme au cinéma, je suis près à croire à tout si c'est cohérent et bien amené.

Donc en ce qui me concerne l'immersion passe moins par les grandes cinématiques tralala et la musique dzim boum ah mon dieu c'est dramatique que par la création intelligente d'un univers crédible, cohérent, qui installe une véritable ambiance (qui peut être marrante, décalée, flippante, etc), le tout pour former un monde dans lequel je pourrai ensuite exploiter toutes les facettes du gameplay.

C'est pourquoi des jeux comme Cryostasis ou Dead Space, malgré leurs défauts respectifs, me happeront toujours plus que les Final Fantasy, les jeux d'aventures super bavard ou ce qui semble se dessiner a avec Heavy Rain - contre lequel je n'ai absolument rien, je précise, c'est juste pas ma came, des jeux qui me laissent totalement froid.

J'ai pas besoin qu'on me raconte une histoire, j'ai besoin de pouvoir m'inventer la mienne avec les quelques éléments que j'ai sous la main (gameplay, univers, etc).

Pour prendre un autre exemple concret je trouve World of Warcraft - auquel je n'ai pas énormément joué et auquel je ne joue plus, je ne parle pas en tant que junkie - incroyablement immersif, pourtant l'histoire je m'en fous royalement, elle t'es racontée via des textes de quête que je n'ai jamais lu.

Voili voilou.
 
kakek
Membre Factor
Membre 1643 msgs
L'immersion peut arriver de plusieurs facons, selon les jeux.

Parfois, je vais trouver un plaisir d'evasion, et d'exploration. Je vais m'immerger dans le monde. Là ce qui vas compter, ce sont de jolis décors, et pleins de détails d'ambiance. World of warcraft, avec ses grandes étendues variées, m'a effectivement pas mal plus, rien que pour le coté ballade virtuelle. Les zeldas me font toujorus ce petit coté evasion. Assassin's creed 2 aussi, a marché pour moi dans ce registre.

D'autres fois, ce seront plutot l'histoire et les personnage me captiveront, et je m'interresserai a leur sort. Dans ce cas, le fait que le jeu soit relativement passif n'est pas forcément si génant. Dans Brutal legend par exemple, avec ses personages charismatiques et surtout ses dialoges bien écrits, j'arrivait aux cutscenes avec plaisir. Si l'histoire de heavy rain est vraimment éxélente, le fait que ce ne soit qu'une grosse cinématique QTE ne me génerais pas plus que ca. (NB : mais de toute facons, j'ai pas de PS3 en fait.) Et même là on peut détailler différentes facon qui peuvent fonctionnner pour m'interresser. Des répliques bien senties, et bien doublée, un cara design attachant, une histoire complexe et bien ficelé, un rythme maitrisé pour la servir ...

Ensuite il peut y avoir le challenge qui fait se concentrer trés fort, avec une action frénétique et des musiques entrainantes (Bayonetta). Ou des mécanique de jeu qui maintiennent l'intéret de la même facon. (World of goo).

Ou enfin, juste une ambiance avec de joli musique, et de beau décords (même si on ne les explores pas vraimment).

N'importe lequel de ces éléments peut suffir a m'immerger dans le jeu. Le mieux étant quand plusieurs se combinent. Genre Brutal legend, j'y ai trouvé le plaisir d'une exploration a la zelda, ET des dialogues que j'avais envie de voir. Portal, j'y ai trouvé une ambiance forte ET une mecanique de jeu innovante, qui attisait mon plaisir de gymnastiques intellectuelles.

Au final, oui, je peut m'immerger completement dans certains jeux. En fait, si je prend les jeux qui m'ont marqués, j'y retrouverais toujours un ou plusieurs de ces éléments. Selon ceux qui sont présent, je n'aurrais pas forcément les même besoin pour qu'il fonctionnent. L'histoire et les mécaniques, ou le challenge, je peut souvent les retrouver sur DS dans le métro. L'ambiance, ou le plaisir d'exploration, ca vas tenir a de beau graphismes et / ou de belle musique, donc j'aurrai plus besoin d'être tranquile dans une piece sombre, bien installé avec le casque sur les oreilles.

Tous les aspects peuvent marcher, mais pas forcément aussi bien et aussi souvent.
Pour moi, ce qui fonctionnne le mieux c'est l'évasion, l'émerveilement de l'exploration.
Derriere, a égalité, l'histoire et l'ambiance de fond (plus rarement atteind en JV). Et plus rarement, les mecaniques et / ou le challenges.

Et si je prend une série dont je suis ultra fan en exemple (les zeldas) j'y retrouve :

1 - le plaisir de l'exploration de paysages et de lieu merveilleux. Principalement, mais renforcée par ...
2 - un petit mix de personnage attachant (par leur design plus qu'autre chose) et d'une ambiance un peut féérique et merveilleuses du monde.
3 - un gameplay bien rodé, avec des mecaniques d'explorations et d'énigmes agréable.

Et bien sur, le coté fan : c'est le premier jeu qui m'a fait ca quand j'avais 10 ans, forcément a chaque fois que je joue aux suites, le coté nostalgie me renvois a l'immersion de la premiere fois, et aide a ce que ca fonctionne.
 
Bout de Zob
Mickael Vendetta
Membre 88 msgs
La question est intéressante et mérite largement d'être posée.

Pour faire la synthèse de tout ce qui a déjà été dit jusqu'à présent, je pense qu'il faut voir ça sous 2 perspectives différentes.

Premièrement et d'un point de vue purement gamer, l'immersion ne sera absolument pas la même qu'un joueur occasionnel.

Un joueur casual, il lui faudra probablement quelquechose de spectaculaire, une mise en scène explosive, de l'action pour s'immerger dans le jeu, alors qu'il accordera peut être moins d'importance à l'univers dans lequel il évolue, à l'histoire et aux différents protagonistes.

A l'inverse, chez le gamer, il y a d'autres facteurs qui favorisent l'immersion du joueur, comme l'a très bien souligné Prodigy, l'histoire, les personnages, l'univers, et bien sur la profondeur du gameplay.

Mais évidemment, l'un ne va pas sans l'autre, et même en étant gamer, on peut quand s'immerger complètement dans un jeu même si il n'y a pas d'histoire, d'univers crédible et cohérent,...
(Un bon blockbuster fait toujours l'affaire)

Donc, de mon point de vue personnel, j'attache beaucoup d'importance à l'univers dans lequel j'évolue, par exemple j'ai toujours détesté la série des Final Fantasy simplement parce que l'univers ne me correspond pas.

Il y a bien sur les graphismes qui favorisent l'immersion mais tout le monde sait que les graphismes ne font pas un jeu.

Une univers crédible, une histoire prenante et cohérente, un gameplay novateur sont pour moi les facteurs qui font que je réussirais à m'immerger dans le jeu ou non.

Comme l'a indiqué "l'aigri" Zaza, et c'est la même chose pour moi, je n'arrive jamais à être complétement immergé dans le jeu pour la simple et bonne raison que je suis toujours distrait à cause de quelque chose !

Il y aura toujours quelque chose à côté pour nous distraire, même si j'avoue que parfois, je suis tellement pris dans le jeu qu'il m'arrive de perdre la notion du temps, et la notion des évènements !

Enfin bref, je n'ai apporté qu'une petite pierre à l'édifice, mais en tout cas, c'est un sujet très intéressant qui mérite qu'on s'y attarde :)
 
meduz'
Membre Factor
Membre 1198 msgs
Zaza a écrit :
J'ai pourtant des conditions de jeu vraiment idéales (vautré sur le canapé, le PC et les consoles branchés sur le projo et le 5.1), mais même si le jeu m'éclate, je fais jamais abstraction de ce qui m'entoure. C'est peut-être pour ça que j'ai beau jouer à des jeux que les bien-pensants qualifient d'ultra-violents et de nocifs pour notre belle jeunesse et que je ne suis toujours pas devenu un fou furieux psychopathe bon à enfermer en HP et/ou en prison de haute sécurité, alors que je jouais à Wolf3D à 9 ans et à Doom à 10 ans.
Je ne pense pas que ce soit lié, ou alors très peu. Personnellement, ça me plait quand je joue (ou que je lis) de faire abstraction quasi-totale de ce qui m'entoure. Mais pas au point de me perdre ou de me noyer dans le loisir. Je ne suis toujours pas enfermé non plus dans une cellule de haute sécurité, ma nature extrêmement calme me préserve. Merci pour ta réponse en tout cas :).

Prodigy : attention, ce n'est pas Heavy Rain qui m'a donné envie de faire ce sujet, mais juste un court passage où le gars qui en parle évoque quelques aspects liés à l'immersion dans le jeu. Et comme ce sujet me trottait dans la tête (de manière floue, ça se voit dans mon pavé je crois ~~), j'ai fini par tenter d'en écrire un sujet. Tiens, c'est amusant que tu parles de WoW en ces termes car j'ai à peu près le raisonnement inverse à son sujet (sujet que je connais quelque peu pour avoir pas mal baroudé en Azéroth, Outreterre et Norfendre et pour avoir pété du gros dur en hard mode) : autant le background est d'une richesse inouïe, autant l'ignoble interface (quand tu lis les quêtes là), la rigidité du monde, les PNJ creux et inexpressifs et tout un tas de saloperie viennent réduire à néant l'apport du background. Au final, comme toi, je ne lisais quasi jamais les quêtes. De plus, les interminables trajets et le gigantisme du monde sont des gros casseurs de rythme, on y passe trop de temps. Tout comme les similitudes dans les quêtes (tue X mobs, rapporte X conneries, parle à X, escorte X) qui ruinent une partie du plaisir de jeu. Quant à la réalisation somme toute pas dégueulasse, je m'en tape, je trouve l'univers globalement correct et cohérent, mais il y a tellement de contenu que j'ai l'impression que les développeurs ne se sont pas fixés des objectifs artistiques très élevés. Le jeu aurait gagné en qualité à être moins vaste mais à proposer un contenu plus travaillé.

kakek > dans un autre forum où j'ai posé la question aussi, quelqu'un parle également de Brutal Legend, reconnaissant une réalisation sympa et tout le toutim, mais vu qu'il trouve le gameplay atrocement basique, ça lui a ruiné son immersion. C'est aussi cool que t'évoques la console dans les transports. J'ai pas mal joué à la GBA (merci le casque), précisément à Golden Sun et Advance Wars dans le bus (bus pris tard, donc quasi désert, donc tranquille) et l'immersion prenait facilement, parfois au point que j'aurais bien raté l'arrêt juste pour continuer la partie :D. Pour Golden Sun (excellent RPG), l'immersion n'est en rien ruinée par le lieu à moins que des gens bruyants n'y entre. J'y ai aussi joué à l'extérieur (parc, soleil), je crois que le casque aide beaucoup à se couper partiellement des bruits ambiants en fait. Et pour Advance Wars (excellent tactical), j'ai joué 6 mois à ce jeu exclusivement dans le bus aussi (y'a longtemps) et c'est la même chose, sauf que ce dernier nécessite moins d'être tranquille. Il reste hyper prenant (les combats et mécanismes autour sont vraiment chouettes) et on est vite addict, mais ça n'a rien à voir en termes d'immersion avec les jeux que je cite en haut de la page.

Bout de bite : merci aussi pour ta réponse o/. Casual et gamer sont pas deux qualificatifs incompatibles, c'est une question de temps libre à consacrer aux jeux ! Par casual, tu entends en fait "grand public", qui est casual mais qui n'est pas le seul à l'être ;p. Mais on se comprend entre sacs de merde.

Tiens, et puis, les deux autres forums où j'ai posté ce sujet : hip et hop !
 
Zaza le Nounours
Connard aigri
Membre 14263 msgs
Tiens, ça parle de WoW, donc je me permets juste de dévier un peu et de donner mon avis sur ce jeu vu que j'y ai un peu joué. Effectivement, niveau univers, c'est vraiment génial : c'est immense, c'est varié tout en restant assez cohérent, c'est coloré, bref c'est un vrai plaisir de se balader dedans.

Mais c'est bien le seul point qui permettrait éventuellement de s'immerger, parce que le reste ruine complètement le plaisir du jeu : l'absence totale de scénarisation et de mise en scène (les fameux textes de quête bien rébarbatifs, de ce côté-là j'attends de voir ce que vaudra le Star Wars MMO de Bioware), le gameplay niveau zéro des quêtes en question (tuer X trucs, ramasser Y machins, escorter le perso Z), les milliers d'abrutis d'autres joueurs qui sautillent bêtement, squattent ton cadavre, braillent dans le chat avec une grammaire et une syntaxe dignes d'un petit enfant attardé de 5 ans, et enfin le fait que tu te lances dans une mission complètement épique, censée changer la face du monde... mais qui a été et sera faite par des milliers d'autres gus avant et après toi.

Certes, c'est comme ça dans tous les jeux, on fait tous la même chose, mais quand on le fait chacun dans son coin, on peut faire abstraction. Mais là, dans un MMO, on voit bien que tout le monde fait la même chose, ce qui ruine complètement de mon point de vue toute possibilité d'immersion.
 
kakek
Membre Factor
Membre 1643 msgs
@zaza
Primo, je suis globalement d'accord avec toi. D'ailleurs j'ai joué 4 mois : le temps de me lasser de la découverte des environements.

Mais depuis, mon frangin (qui a continué a jouer) m'a montré a l'occase a quoi ressemblait le contenu high level. Et Il y a des mises en scene, sur les boss. Sur l'entrée de certains donj's.
Il m'a aussi montré une zone qui change radicalement de tête avant et aprés que tu ne fasse un quete. En gros, a la fin de la quete un dragon débarque et crame tout. Et les joueurs qui sont dans la zone ne la voient pas pareil en fonction de s'ils ont fait ou non la quete.

Enfin, t'as raison quand même. Ce n'est pas parcequ'il y a quelque contre exemple que le jeu n'est pas globalement chiant. Mais je voualis préciser que Blibli fait quand même des efforts dans ce sens, malgrés les contrainte du genre.
 
D-Kalck
Membre Factor
Membre 2575 msgs
En ce qui me concerne, il faut au minimum de bonnes conditions (pas trop de lumières, un minimum de son), sinon, ça le fait pas pareil. Ensuite, il faut qu'il y ai une ambiance dans le jeu. Cette ambiance ça peut être grâce aux graphismes, l'univers, l'histoire, le(s) personnage(s), le son. Evidemment, faut que le gameplay soit un minimum intéressant, par contre, contrairement à Prod, je recherche pas le challenge. En gros, je préfère de loin quand la durée de vie est apportée par le contenu plutôt que par la difficulté.

Ce que j'aime bien aussi, c'est les détails, j'aime quand le jeu fourmille de détails qui renforcent la cohérence de l'univers, j'aime aussi quand il y a des "à côté", genre quêtes annexes, trucs à découvrir ou à débloquer.

Concernant les MMOs, j'ai pas beaucoup d'expérience, mais de mon point de vue, c'est autant immersif qu'un Counter Strike. Bon, j'ai jamais essayé de serveur RP, mais je pense pas que ça jouerait beaucoup, essentiellement à cause de la narration quasi inexistante. Alors, c'est vrai que les univers sont en général plutôt bien travaillé, mais le fait de jouer avec d'autres personnes, ça diminue pour moi les possibilités de pouvoir s'immerger.
 
Zaza le Nounours
Connard aigri
Membre 14263 msgs
Ah oui tiens, la difficulté, parlons-en aussi. Ca a beau faire 20 ans que je joue, je suis toujours aussi nul. Du coup, quand je suis un peu présomptueux et que je mets un jeu en niveau de difficulté élevé, généralement je me retrouve à faire et refaire certains passages un peu chauds une cinquantaine de fois, et ça, pour casser le délire, y'a pas mieux. Du coup, maintenant généralement je me mets un niveau moyen, et je me laisse porter par le truc, sans avoir à m'agacer sur un passage casse-couilles.

Et en fait, pour reprendre ce que je disais plus avant, genre "j'ai pas trop de plaisir à faire les choses juste pour les faire sans justification autour", je me rends compte qu'il y a bien une exception à ça : Rock Band. Aucun scénario, une mise en scène plutôt chouette mais dont on ne profite finalement pas tellement quand on joue, mais putain, quand je me mets dedans je suis vraiment à fond dedans (y'a qu'à voir mes interprétations de Bon Jovi au chant quand on se fait des soirées avec mes potes). Je pense d'ailleurs que ceux qui jouent un peu sérieusement aux jeux musicaux connaissent cet état de quasi-transe, où les doigts se mettent limite à bouger tout seuls sur le manche sans qu'on ait l'impression que le cerveau interprète vraiment ce qui défile à l'écran. Là pour le coup, oui, je suis complètement immergé dans le jeu.
 
meduz'
Membre Factor
Membre 1198 msgs
kakek a écrit :
@zaza
Primo, je suis globalement d'accord avec toi. D'ailleurs j'ai joué 4 mois : le temps de me lasser de la découverte des environements.

Mais depuis, mon frangin (qui a continué a jouer) m'a montré a l'occase a quoi ressemblait le contenu high level. Et Il y a des mises en scene, sur les boss. Sur l'entrée de certains donj's.
Il m'a aussi montré une zone qui change radicalement de tête avant et aprés que tu ne fasse un quete. En gros, a la fin de la quete un dragon débarque et crame tout. Et les joueurs qui sont dans la zone ne la voient pas pareil en fonction de s'ils ont fait ou non la quete.
Pour la scénarisation des boss, c'est grosso modo pas mal de vent et pas très bien foutu, même pour le contenu high end (le vrai, pas celui que 80% des joueurs qui font des raids pensent avoir vu), ça donne pas vraiment de grands frissons. Y'a bien quelques instants d'adrénaline sur les boss ultimes en hard mode (et là, tout les gens faisant partie du raid vivent cette tension, l'adrénaline monte et c'est assez prenant) mais ce sont des moments trop rares.

C'est vrai qu'il y a une série de quêtes en particulier qui change légèrement la zone, et si tout le jeu était de cette teneur, nul doute que l'immersion serait assez énorme du début à la fin. Hélas, ce n'est qu'une exception.
 
D-Kalck
Membre Factor
Membre 2575 msgs
Zaza le Nounours a écrit :
Là pour le coup, oui, je suis complètement immergé dans le jeu.
Je crois qu'on imagine bien, ouais.
Pour Rock Band, bien que je joue pas beaucoup, y'a certaines chansons qui font que je m'immerge bien dans le truc. Et comme je le disais, c'est l'ambiance, et là, c'est l'univers et le son.
 
GrOCam
Membre Factor
Membre 671 msgs
Portal j'ai pas marché une seule seconde dans la combine.. ca m'a emmerdé du debut a la fin.

Les seuls jeux ou y a un effort a faire au niveau de "l'installation de immersion" ce sont les survival horrors, la tu dois jouer dans une piece sombre le soir.. et doom 3 la nuit avec un casque sinon tu perds 95% de l'intérêt du jeu.

L'immersion donc pour moi passe essentiellement par l'ambiance sonore, et Thief est une bonne reference pour moi. (qui pour rappel était déjà assez moche l'année de sa sortie)

(je lis au fur et a mesure)

Et ce qui se passe quand la sauce prend, c'est que je vais pas forcement rester 5h non stop devant, ca m'arrive jamais. mais que voila y a une alchimie un truc qui te fait un peu oublier que tu joues a un jeu et que tu va pas forcement penser aux mecanismes propres au genre du jeu mais plutot a la situation actuelle de ton personnage et les agissements que tu feras en conséquence des evenenements auxquels tu es confronté, je le redis le son et le level design joue une grande place, HL2 lui aussi a un rendu sonore exceptionnel mais le level design ou plutot la construction des niveaux lineaires font que ca freine l'immersion.
 
kakek
Membre Factor
Membre 1643 msgs
La musique c'est un truc marrant. Ca peut être incroyablement efficace sur certain, et sur d'autres pas du tout.

Il y en a pour qui une musique seule peut faire l'ambiance. Je veux dire sans même un bout de jeu avec. Un casque, ils ferment les yeux, et ils y sont.

Et d'autre pour qui ca ne change rien du tout. Tu peut quasiment couper le son, ils retrouvent la même chose dans le jeu.
 
SupaPictave
Eleveur de champions
Membre 3859 msgs
kakek a écrit :
Il y en a pour qui une musique seule peut faire l'ambiance. Je veux dire sans même un bout de jeu avec. Un casque, ils ferment les yeux, et ils y sont.


Carrément, j'en suis.

Sinon pour l'immersion, je suis un peu comme Prodigy plus haut, il faut un truc, juste un truc.

C'est l'univers du jeu. Il ne suffit pas d'y croire, il faut aussi que ça fasse turbiner l'imagination pour que ça marche. Pour mon cas précis, dans tous les jeux qui ont des univers heroic-fantasty ou médiéval fantastique par exemple, j'accroche pas du tout. Ou pas à tout. Et même si un jeu comme Fable est très très bon, et que je prends beaucoup de plaisir à y jouer, une fois la console éteinte je passe à autre chose et point final. Un machin comme Final Fantasy c'est même pas la peine d'y penser. La seule exception peut-être a été Oblivion.

J'ai globalement une accointance beaucoup plus forte avec des univers techno/sci-fi. Le dernier jeu je crois dans lequel j'ai été totalement immergé, c'est Mass Effect. Pourtant il est bourré de défauts, mais après avoir quitté le jeu en allant me coucher, j'entendais encore les machines du Normandy ronronner autour de moi en m'endormant. J'ai marché à mort dedans, et rien que d'y penser j'ai envie d'y retourner.
Doom 3 et Dead Space pareil. Jedi Knight à l'époque aussi. Et aussi tout le deuxième chapitre de Duke Nukem 3D sur la Lune et dans l'espace. Ou encore Alien VS Predator.

Bref, à mon sens le présupposé pour s'immerger, avant même l'environnement de jeu, la qualité du gameplay, la qualité du jeu même, c'est l'univers dans lequel on s'apprête à plonger.

EDIT : ah, si quand même, dans les trucs évidents, y a aussi le point de vue utilisé. Autant on peut s'immerger facilement dans un FPS ou un TPS (de préférence quand la caméra est proche du perso, type Dead Space et Mass effect), autant dans un STR, ça me semble plus difficile. Quoique je pourrais comprendre qu'on puisse facilement se prendre au jeu en se mettant dans la peau d'un commandant qui mène ses troupes. Encore un fois, c'est l'imagination qui fait le boulot.
 
Fwdd
Mylène Farmer Coréen
Redac 5862 msgs
De mon coté, j'ai besoin d'avoir un avant, une phase préparatoire dans un jeu pour vraiment rentrer dedans à 200%.

Que ça passe par la préparation logistique d'une expédition dans un jeu de rôle, dans les réglages ou dans l'échauffement sur un circuit ou par les réglages de la strat dans un jeu plus tactique.

Après, dans la phase purement action, c'est la difficulté et le coté tactique qui me permettront de rester rivé à mon écran.
Je ne cherche pas fondamentalement un jeu très difficile ou frustrant, mais simplement à retrouver des sensations de survie ou de difficultés par paliers, une difficulté qui me demande de réfléchir et de faire évoluer ma façon de jouer pour passer telle ou telle épreuve.
Les périodes de stress avec deux points de vie sont un avantage indéniable.

Après, plus spécifiquement, pour les jeux de caisses ou d'avions, j'ai obligatoirement besoin d'une bonne voire très bonne gestion des périphériques, et de plus en plus de la gestion du freetrack/trackIR.
Coté FPS, j'ai besoin d'avoir un gros panel de mouvements (lean, croutch etc), d'avoir des choix tactiques possibles et un environnement relativement ouvert permettant des choix. Mais bon, ça me limite à des Stalker, ARMA 2 et trucs du genre.
Par contre, pour prendre l'exemple de FarCry2, je décroche aussi lorsque le jeu me dérange trop souvent dans ma découverte de l'environnement, trop de bastons tuent la baston.

Je dois avouer que je décroche très vite des jeux plus hollywoodien ou de jeux qui prennent trop par la main, j'aime me sentir perdu et devoir découvrir un univers.

Dernier point concernant mes "exigences", je vire la musique. J'imagine mal un gars avec un synthé qui me suis tout le temps dans mes aventures. :)


Une fois dedans, bah je prends mon temps en mode autiste, j'observe, j'analyse, je prépare et j'y vais, doucement, mode survie activé.
En voiture ou en avion, j'essaye de m'auto persuader que je suis dedans en vrai et de ne jamais taper un mur ou un arbre.

Evidemment, comme je suis une quiche, ça m'arrive quand même et je relance carrément ma partie si je joue en solo.
 
Sir_carma
Fils de pute ©
Redac 1233 msgs
Meduz'> pour reprendre des éléments de Zaza, je trouve également que de pouvoir contempler et explorer en tout liberté le monde que l'on nous propose est une grande source d'immersion.

Tiens j'ai fait un article là, y'a pas mal de commentaires, t'y trouveras peut être quelques élements de réponses:
url
 
meduz'
Membre Factor
Membre 1198 msgs
Yep, je suis tombé dessus par hasard en fin d'après-midi ;p.

J'aime également beaucoup me plonger dans le contemplatif. Je suis du genre à aimer retourner les jeux (auxquels j'accroche suffisamment) au maximum, et donc à tout visiter, tout essayer, tout explorer. Je crois que c'est A Link to the Past qui a déclenché ça chez moi. À une époque, je passais des heures sur les circuits de Mario Kart 64 ou Sega Rally (Saturn) pour regarder les décors et essayer de trouver des raccourcis, mais c'est surtout sur les jeux d'aventure où c'est le plus intéressant.

Quant au rapport à l'immersion procuré par l'exploration, ça peut être extrêmement variable. Il suffit qu'on ne trouve absolument rien d'intéressant en terme d'esthétique comme en terme de gameplay pendant une heure pour soudainement en avoir marre, puis la tendance peut se renverser dès lors qu'on croit avoir trouvé quelque chose et qu'on l'expérimente pendant l'heure suivante, comme captivé par la découverte d'un trésor \o/ !
 
Pedrof
Membre Factor
Membre 3 msgs
J'ai aucun problème pour m'immerger dans n'importe quel jeu que j'ai fait récemment. De bonnes conditions de jeu (solitude, pas de bruits parasites, bien installé, du temps) et faire un jeu à la fois, enfin moi c'est un jeu "par console" à la fois, histoire de quand même varier un peu. Avec cette recette j'arrive à m'immerger dans n'importe quoi.
 
Comment vivez-vous l'immersion dans un jeu ?
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