ACTU
E3 : Premiers bains de sang sur Hotline Miami 2 : Wrong Number
par CBL,
email @CBL_Factor
Dans ma longue carrière de psycopathe virtuel, Hotline Miami est le premier jeu dans lequel je me suis senti vraiment mal. Trop stressant, trop glauque, trop brutal... et pourtant si addictif. Le jeu était quasi parfait avec son gameplay rétro, son scénario bien ficelé et sa BO trippante.
Hotline Miami c'était aussi le bébé de Jonatan Söderström, un game designer trés allumé, et Dennis Wedin, un artiste tout aussi allumé. Les deux avaient déjà bossé ensemble sur un clip interactif du groupe de Dennis Wedin, Fucking Werewolf Asso.
C'est Dennis qui a fait le déplacement à l'E3 avec un t-shirt "Fuck You All I'm From Texas" et une version jouable d'Hotline Miami 2 : Wrong Number (le sous-titre officiel) sur laquelle on a pu se défouler.
Quelques années ont passé après les événements du premier Hotline Miami. Les années 80 ont laissé la place aux années 90. L'URSS a disparu et la génération X s'emmerde à mourir. Hotline Miami 2 : Wrong Number sera beaucoup plus sombre et dépressif que le premier ce qui se traduira par une palette de couleurs un peu plus ternes et des dialogues encore plus désabusés.
Le jeu ne suivra pas qu'une seule histoire mais plusieurs en parallèle. Dans la démo, on découvrait deux trames scénaristiques. On commence par incarner un gros lard. Sans raison apparente, on se met à tuer tous les occupants d'un appartement et on manque de violer la fille qui y habite et... Coupez ! C'est en fait le tournage d'un slasher movie. Le réalisateur nous invite à nous montrer bien plus agressif et demande à la fille de faire plus féminine.
Dans le deuxième niveau, on voit une bande de jeunes dans un fast food. Ils portent tous des masques car ce sont des gros fans du premier Hotline Miami. Totalement désœuvrés, ils décident de faire comme dans le jeu et de jouer les justiciers en allant trucider les malfrats locaux dans la baraque de leur chef. Dans cette trame, on retrouve les masques du premier, chacun nous donnant une habilité spéciale.
Le gameplay n'a pas changé d'un pouce. Il s'agit toujours d'être hyper réactif en choisissant les bonnes armes au bon moment et d'entrer par surprise dans une pièce en arrosant tout ce qui bouge. Les ennemis semblent un chouia moins idiots à savoir qu'ils ne rappliquent pas tous à la queue-leu-leu quand ils entendent un coup de feu. Après avoir canné une dizaine de fois, je nettoie le niveau à l'uzi puis me dirige vers le maître des lieux. Mes potes masqués me retrouvent et on tabasse à mort le type qui ne comprend rien à ce qui lui arrive et qui demande de l'amener à l’hôpital. Fin de la démo.
Le jeu tourne toujours sous GameMaker et comporte toujours des bugs : j'ai réussi à me retrouver coincé au point de devoir relancer la démo. Pour le reste, les fans du premier opus seront en terrain connu. La BO a l'air tout aussi trippante et le titre est aussi viscéral. Malgré mes questions insistantes sur le scénario, Dennis n'a rien voulu lâcher de plus mais on imagine que ce sera le gros point fort de ce nouvel opus. Hotline Miami 2 : Wrong Number sortira cette année d'abord sur PC et sera édité par Devolver Digital.
Hotline Miami c'était aussi le bébé de Jonatan Söderström, un game designer trés allumé, et Dennis Wedin, un artiste tout aussi allumé. Les deux avaient déjà bossé ensemble sur un clip interactif du groupe de Dennis Wedin, Fucking Werewolf Asso.
C'est Dennis qui a fait le déplacement à l'E3 avec un t-shirt "Fuck You All I'm From Texas" et une version jouable d'Hotline Miami 2 : Wrong Number (le sous-titre officiel) sur laquelle on a pu se défouler.
Quelques années ont passé après les événements du premier Hotline Miami. Les années 80 ont laissé la place aux années 90. L'URSS a disparu et la génération X s'emmerde à mourir. Hotline Miami 2 : Wrong Number sera beaucoup plus sombre et dépressif que le premier ce qui se traduira par une palette de couleurs un peu plus ternes et des dialogues encore plus désabusés.
Wild Horses
Le jeu ne suivra pas qu'une seule histoire mais plusieurs en parallèle. Dans la démo, on découvrait deux trames scénaristiques. On commence par incarner un gros lard. Sans raison apparente, on se met à tuer tous les occupants d'un appartement et on manque de violer la fille qui y habite et... Coupez ! C'est en fait le tournage d'un slasher movie. Le réalisateur nous invite à nous montrer bien plus agressif et demande à la fille de faire plus féminine.
Dans le deuxième niveau, on voit une bande de jeunes dans un fast food. Ils portent tous des masques car ce sont des gros fans du premier Hotline Miami. Totalement désœuvrés, ils décident de faire comme dans le jeu et de jouer les justiciers en allant trucider les malfrats locaux dans la baraque de leur chef. Dans cette trame, on retrouve les masques du premier, chacun nous donnant une habilité spéciale.
Take No Prisoners
Le gameplay n'a pas changé d'un pouce. Il s'agit toujours d'être hyper réactif en choisissant les bonnes armes au bon moment et d'entrer par surprise dans une pièce en arrosant tout ce qui bouge. Les ennemis semblent un chouia moins idiots à savoir qu'ils ne rappliquent pas tous à la queue-leu-leu quand ils entendent un coup de feu. Après avoir canné une dizaine de fois, je nettoie le niveau à l'uzi puis me dirige vers le maître des lieux. Mes potes masqués me retrouvent et on tabasse à mort le type qui ne comprend rien à ce qui lui arrive et qui demande de l'amener à l’hôpital. Fin de la démo.
Le jeu tourne toujours sous GameMaker et comporte toujours des bugs : j'ai réussi à me retrouver coincé au point de devoir relancer la démo. Pour le reste, les fans du premier opus seront en terrain connu. La BO a l'air tout aussi trippante et le titre est aussi viscéral. Malgré mes questions insistantes sur le scénario, Dennis n'a rien voulu lâcher de plus mais on imagine que ce sera le gros point fort de ce nouvel opus. Hotline Miami 2 : Wrong Number sortira cette année d'abord sur PC et sera édité par Devolver Digital.