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Un Rédacteur Factornews vous demande :

ACTU

E3 : Premier meurtres sur Killer Is Dead

CBL par CBL,  email  @CBL_Factor
 
Suda51 a une légère obsession pour les tueurs à gage de préférence ceux qui sont obsédés sexuels. Le petit nouveau s'appelle Mondo a deux filles à ses trousses : Mika et (la brune) et Vivienne (la blonde). Il tue aussi un paquet de gens en utilisant son sabre et son bras gauche robotique dans un univers post-moderne et coloré.

Bienvenue dans Killer is Dead, la nouvelle production Grasshoper. J'ai joué au sixième niveau du jeu sur PS3. La version 360 qui tournait à côté me semblait plus jolie et moins aliasée.

Killer is Dead se présente comme un beat'em all à l'habillage très barré. Le rendu fait penser à un genre de cel-shading très brouillon et les couleurs du niveau que j'ai pu tester tapent dans le bleu/violet aussi bien pour les ennemis que pour les décors. L'aliasing est bien trop présent et la caméra laisse souvent à désirer. Comme si cela ne suffisait pas, il y a trois tonnes d'effets de particules à chaque coup de sabre et une interface envahissante. Bref l'action est assez illisible.

Solidarité Suda



Le gameplay au sabre est assez classique : on frappe, on esquive, on utilise une jauge spéciale pour déclencher des super coups et les ennemis crèvent en lâchant des gerbes de sang. Ca bouge bien et les commandes répondent au poil : les fans de No More Heroes navigueront en terrain connu. Le bras robotique permet de choisir entre quatre armes qu'on débloque au fur et à mesure : une mitraillettes, une perceuse comme les big daddy de Bioshock, un canon paralysant qui met du temps à charger et et un canon à faible cadence de tir mais qui fait très mal. Cette partie du gameplay laisse totalement à désirer : le flingue de base n'a aucune patate, la perceuse est trop approximative, le canon paralysant est trop efficace (il marche même contre les boss) et le quatrième arme ne sert franchement à rien.

Les ennemis ne ressemblent pas à grand chose : ce sont des genre de cyborg-démon-ninja au design assez générique. Ils sont aidés par des drones au design tout aussi insipide. On peut détruire certains éléments du décor, ceux qui sont soulignés par une grosse flèche rouge. On peut récupérer des tickets de Mika. Quand on crève, on peut les utiliser pour revivre. Cette dernière se précipite sur son cadavre et tape du poing de rage dessus jusqu'à ce que le cœur reparte. J'ai souri durant ce passage. J'ai souri aussi quand Vivienne se pointe sur sa grosse moto, déploie ses cinquantes bras avec un flingue dans chaque main et se met à arroser les ennemis (et le héros si on est au milieu du feu nourri de bastos).

I'm just a gigolo



Après avoir traversé le niveau assez court qui était un long couloir, on tombe sur une boss. Le héros et le boss discutent un peu mais les dialogues n'ont ni l'humour débile de No More Heroes ni la noirceur de Killer 7. Le boss n'est pas très dur à battre. Fin de l'épisode. Je passe vite fait au mode gigolo. Le but est de séduire une fille. Pour cela il faut fixer ses nichons et ses cuisses pour gagner des points de perversité et les utiliser en regardant la fille dans les yeux pour la séduire. On gagne encore plus de points en mettant ses lunettes à rayons X pour voir les sous-vêtements. C'est rigolo cinq minutes, ça ne va pas arranger le débat sur le machisme des jeux vidéo et ce serait parfait dans une dating sim.

Au final on vous recommande plutôt Ninja Gaiden Z si vous voulez un beat'em all sanguignolant et absurde. Sans être un mauvais jeu, c'est très loin d'être le meilleur Suda51. Sortie le 27 août sur xbox 360 et PS3.
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