ACTU
Xbox One : Microsoft brieferait les boutiques sur le fonctionnement de l'occaze
Les jeux d'occasion sur Xbox One, encore. Si coté grand public, Microsoft essaye de temporiser au maximum en tenant un discours flou, en coulisse, le constructeur est déjà en train de briefer les principaux revendeurs sur la manière dont cela va se passer concrètement. Et il se trouve que les grandes oreilles de MCV traînaient par là ...
En pratique, il sera possible de revendre ses jeux Xbox One en boutiques spécialisées - du moins, celles qui auront été validées par Microsoft. Lorsque l'on rapportera un jeu, la boutique invalidera l'association entre la licence du jeu et votre compte Live sur le serveur central de Microsoft pour que vous n'ayez plus le droit d'y jouer (d'où les checks réguliers de licences). Le revendeur pourra alors revendre le jeu au prix qu'il le souhaite, sachant qu'un pourcentage reviendra à Microsoft et à l'éditeur sur le produit de la vente (l'article parle de 4€ sur un jeu revendu 40€).
Contacté par MCV, Microsoft n'a pas souhaité confirmer le scénario, qui semble cependant crédible et cadre avec le licence management décrit par Phil Harrison. S'il s'avère vrai, restent plusieurs questions : en dehors des grandes chaînes, les petites boutiques auront-elles accès aux outils de Microsoft pour gérer les licences ? Pourra-t-on soi-même renoncer -gratuitement- à la propriété d'un jeu pour le céder à un ami ? De combien vont augmenter les prix des jeux d'occasion en réalité ?
En pratique, il sera possible de revendre ses jeux Xbox One en boutiques spécialisées - du moins, celles qui auront été validées par Microsoft. Lorsque l'on rapportera un jeu, la boutique invalidera l'association entre la licence du jeu et votre compte Live sur le serveur central de Microsoft pour que vous n'ayez plus le droit d'y jouer (d'où les checks réguliers de licences). Le revendeur pourra alors revendre le jeu au prix qu'il le souhaite, sachant qu'un pourcentage reviendra à Microsoft et à l'éditeur sur le produit de la vente (l'article parle de 4€ sur un jeu revendu 40€).
Contacté par MCV, Microsoft n'a pas souhaité confirmer le scénario, qui semble cependant crédible et cadre avec le licence management décrit par Phil Harrison. S'il s'avère vrai, restent plusieurs questions : en dehors des grandes chaînes, les petites boutiques auront-elles accès aux outils de Microsoft pour gérer les licences ? Pourra-t-on soi-même renoncer -gratuitement- à la propriété d'un jeu pour le céder à un ami ? De combien vont augmenter les prix des jeux d'occasion en réalité ?