ACTU
Atari sauvé par une action humanitaire
par Nicaulas,
email @nicaulasfactor
Atari est une entreprise perpétuellement à l'agonie que personne n'a eu la décence d'achever jusqu'à maintenant. Et ça ne sera toujours pas le cas cette fois, alors que la messe semblait dite après la faillite organisée des filiales américaines et le dépôt de bilan de la maison mère française (feu Infogrames). En effet, un repreneur s'est manifesté pour remplacer le fonds BlueBay, qui était jusqu'à maintenant l'actionnaire principal.
Sauf que contrairement à THQ, aucun requin ne tournait autour de la maigre carcasse d'Atari, et seul un lien affectif pouvait motiver quelqu'un à tenter l'aventure. C'est le cas, puisque Ker Ventures devient l'actionnaire principal de l'éditeur franco-américain pour... 400 euros. Or Ker Ventures est la holding de Frédéric Chesnais, ancien dirigeant d'Infogrames de 2001 à 2005, qui redevient donc le patron et sera payé au SMIC pour essayer de sauver la société.
Outre la somme symbolique déboursée, Chesnais arrive avec des garanties financières pour assurer le maintien de l'activité : la reprise d'une ligne de crédit de 21 millions d'euros bloquée par BlueBay, un apport de trésorerie de 250 000 euros pour faire tourner l'entreprise à court terme, et le prêt de 5 millions d'euros destinés aux filiales américaines. On notera également que le fonds d'investissement Alden devient actionnaire minoritaire, et que la cotation de l'action devrait reprendre en mars.
La situation reste précaire, puisque même sans tous ces évènements Atari aurait connu une année 2012 déficitaire, mais souhaitons tout de même bonne chance aux nouveaux dirigeants.
Sauf que contrairement à THQ, aucun requin ne tournait autour de la maigre carcasse d'Atari, et seul un lien affectif pouvait motiver quelqu'un à tenter l'aventure. C'est le cas, puisque Ker Ventures devient l'actionnaire principal de l'éditeur franco-américain pour... 400 euros. Or Ker Ventures est la holding de Frédéric Chesnais, ancien dirigeant d'Infogrames de 2001 à 2005, qui redevient donc le patron et sera payé au SMIC pour essayer de sauver la société.
Outre la somme symbolique déboursée, Chesnais arrive avec des garanties financières pour assurer le maintien de l'activité : la reprise d'une ligne de crédit de 21 millions d'euros bloquée par BlueBay, un apport de trésorerie de 250 000 euros pour faire tourner l'entreprise à court terme, et le prêt de 5 millions d'euros destinés aux filiales américaines. On notera également que le fonds d'investissement Alden devient actionnaire minoritaire, et que la cotation de l'action devrait reprendre en mars.
La situation reste précaire, puisque même sans tous ces évènements Atari aurait connu une année 2012 déficitaire, mais souhaitons tout de même bonne chance aux nouveaux dirigeants.