ACTU
Atari se remeurt (suite)
par Nicaulas,
email @nicaulasfactor
Tant qu'à traiter les mauvaises nouvelles, revenons un peu sur le cas d'Atari. Tout occupés que nous étions à refresher Twitter pour pêcher des infos sur THQ, nous avons laissé passer la réaction d'Atari SA suite à la déclaration de faillite de ses filiales américaines. Dans un premier temps, l'ex-Infogrames a demandé la suspension de la cotation de ses actions, afin d'éviter que le cours (déjà pas bien haut) ne descende en flèche.
Dans un deuxième temps, les dirigeants ont publié un communiqué expliquant la situation. Pour l'année fiscale en cours, le premier semestre s'était clôt sur des pertes significatives, et les prévisions pour le deuxième venaient d'être revues à la baisse. C'est pourquoi BlueBay, principal actionnaire et créancier du groupe, souhaite se retirer et a fermé le robinet de crédits le 31 décembre dernier, forçant Atari à stopper tous ses projets en cours.
Côté américain, Atari US a sécurisé un prêt de plus de 5 millions de dollars venant du fond Tenor Capital, qui va lui permettre de continuer son activité pour les 2 à 3 mois à venir, délai au bout duquel les actifs devraient avoir trouvé preneur sous le régime du Chapter 11. Côté français, Atari SA a purement et simplement déposé le bilan, s'en remettant donc aux soins du Tribunal de Commerce de Paris via une demande de procédure de sauvegarde.
Dans un deuxième temps, les dirigeants ont publié un communiqué expliquant la situation. Pour l'année fiscale en cours, le premier semestre s'était clôt sur des pertes significatives, et les prévisions pour le deuxième venaient d'être revues à la baisse. C'est pourquoi BlueBay, principal actionnaire et créancier du groupe, souhaite se retirer et a fermé le robinet de crédits le 31 décembre dernier, forçant Atari à stopper tous ses projets en cours.
Côté américain, Atari US a sécurisé un prêt de plus de 5 millions de dollars venant du fond Tenor Capital, qui va lui permettre de continuer son activité pour les 2 à 3 mois à venir, délai au bout duquel les actifs devraient avoir trouvé preneur sous le régime du Chapter 11. Côté français, Atari SA a purement et simplement déposé le bilan, s'en remettant donc aux soins du Tribunal de Commerce de Paris via une demande de procédure de sauvegarde.