ACTU
Atari se meurt (encore)
par Nicaulas, d'après L.A. Times
email @nicaulasfactor
Avec le feuilleton THQ (qui se terminera au plus tard après-demain), vous savez ce qu'est une déclaration de faillite sous le régime du Chapter 11. Cette fois-ci, c'est Atari qui est concerné. Enfin, plus précisément c'est Atari US, la branche américaine du français Atari SA (feu Infogrames), qui a déposé sa demande auprès de la Justice de l'état de New York.
L'histoire d'Atari n'a rien d'un long fleuve tranquille, celle d'Infogrames non plus d'ailleurs, et on ne leur reprochera pas d'essayer de s'en sortir, mais il faut bien avouer qu'ils mènent la manœuvre avec fort peu de scrupules. En effet, en se mettant en faillite, Atari US peut s'émanciper d'Atari SA. En s'émancipant, ils auront d'une part de nouveau accès à des financements (les développements de l'éditeur sont stoppés depuis que la principale ligne de crédit s'est arrêté le 31 décembre), et d'autre part bénéficieront à plein de la rentabilité de leur principale activité, les jeux mobiles.
Or, si Atari SA a dégagé des profits ces deux dernières années, c'est justement grâce aux jeux mobiles développés par sa filiale américaine autour des licences historiques de la marque, qui sont venus compenser les nombreux et coûteux achats d'entreprises (comme Hasbro ou GT Interactive). Dit autrement, l'Atari historique est en train d'essayer de se barrer avec sa maigre poule aux oeufs d'or, quitte à laisser Infogrames s'écrouler sous le poids de ses difficultés financières (et de ses aberrations structurelles, soyons francs).
L'histoire d'Atari n'a rien d'un long fleuve tranquille, celle d'Infogrames non plus d'ailleurs, et on ne leur reprochera pas d'essayer de s'en sortir, mais il faut bien avouer qu'ils mènent la manœuvre avec fort peu de scrupules. En effet, en se mettant en faillite, Atari US peut s'émanciper d'Atari SA. En s'émancipant, ils auront d'une part de nouveau accès à des financements (les développements de l'éditeur sont stoppés depuis que la principale ligne de crédit s'est arrêté le 31 décembre), et d'autre part bénéficieront à plein de la rentabilité de leur principale activité, les jeux mobiles.
Or, si Atari SA a dégagé des profits ces deux dernières années, c'est justement grâce aux jeux mobiles développés par sa filiale américaine autour des licences historiques de la marque, qui sont venus compenser les nombreux et coûteux achats d'entreprises (comme Hasbro ou GT Interactive). Dit autrement, l'Atari historique est en train d'essayer de se barrer avec sa maigre poule aux oeufs d'or, quitte à laisser Infogrames s'écrouler sous le poids de ses difficultés financières (et de ses aberrations structurelles, soyons francs).