ACTU
Affaire Doritos : des conséquences ?
Ayant fait beaucoup parler sur le net depuis une semaine, l'affaire des Doritos se calme gentiment, mais certaines publications en tirent les conséquences. Ainsi, aux US avec Polygon, et outre-manche avec VG247, les rédactions ont mis en place une sorte de charte d'éthique.
En gros, ces publications paieront elles-mêmes leurs voyages de presse, ne profiteront pas des victuailles offertes par les éditeurs lors des évènements et n'accepteront pas de cadeaux. Tout ça tant que faire se peut, évidemment. Dans le cas contraire, elles s'engagent à le signaler à leurs lecteurs. Enfin, les sites interdisent tous conflits d'intérêts : si un rédacteur a un intérêt financier, des relations professionnelles autre que celles de journaliste ou possède de la famille ou des amis dans une société de jeu, il lui est interdit d'en traiter l'actualité.
Pendant ce temps-là, en France, plutôt que de se remettre un peu en question, on préfère rire de l'affaire (ce qui pourrait être drôle si certains sur la photo n'avaient pas été impliqué dans des affaires douteuses). D'autres ne font même pas la différence entre le taf de journaliste (recevoir les jeux pour articles, participer à des présentations presse) et le conflit d'intérêt.
Qu'on se comprenne bien, on ne prétend pas que toute la presse française est pourrie, bien au contraire. Mais certaines zones de gris entre journalisme, publicité et relations presse mériteraient d'être éclaircies. Les réactions des médias anglophones montrent que plus de transparence est possible. Encore faut-il le vouloir...
En gros, ces publications paieront elles-mêmes leurs voyages de presse, ne profiteront pas des victuailles offertes par les éditeurs lors des évènements et n'accepteront pas de cadeaux. Tout ça tant que faire se peut, évidemment. Dans le cas contraire, elles s'engagent à le signaler à leurs lecteurs. Enfin, les sites interdisent tous conflits d'intérêts : si un rédacteur a un intérêt financier, des relations professionnelles autre que celles de journaliste ou possède de la famille ou des amis dans une société de jeu, il lui est interdit d'en traiter l'actualité.
Pendant ce temps-là, en France, plutôt que de se remettre un peu en question, on préfère rire de l'affaire (ce qui pourrait être drôle si certains sur la photo n'avaient pas été impliqué dans des affaires douteuses). D'autres ne font même pas la différence entre le taf de journaliste (recevoir les jeux pour articles, participer à des présentations presse) et le conflit d'intérêt.
Qu'on se comprenne bien, on ne prétend pas que toute la presse française est pourrie, bien au contraire. Mais certaines zones de gris entre journalisme, publicité et relations presse mériteraient d'être éclaircies. Les réactions des médias anglophones montrent que plus de transparence est possible. Encore faut-il le vouloir...