ACTU
Tuer n'est pas jouer ?
par CBL, d'après NoFrag
email @CBL_Factor
Depuis longtemps l'armée US utilise les jeux vidéo depuis des versions modifiées de Doom jusqu'au Virtual Battlespace 2. Officiellement c'est pour de l'entrainement tactique. Officieusement c'est surtout pour "préparer" les soldats à ce qu'ils vont subir et spécialement le stress post-traumatique sans vraiment beaucoup de succès.
C'est le plus grand problème des armées modernes et spécialement de l'armée US. Etrangement, les gens ne se sentent pas très bien après avoir participé à des combats voire après avoir tué des gens. On aurait pensé que les pilotes de drones de combat n'en souffriraient pas vu la distance avec leurs cibles mais ce n'est pas le cas.
Heureusement les jeux vidéo sont là. En favorisant entres autres la coordination oeil-main, ils permettent même inconsciemment de s'entrainer à la guerre. P.W. Singer cite l'exemple de ce lycéen de 18 ans qui est devenu un pilote expert de drones grâce à ses compétences sur Xbox. Mais ça va plus loin. La jeune génération de joueurs aurait de plus en plus de mal à compartimenter le réel du virtuel. Par conséquent, ils souffriraient moins voire pas du stress post-traumatique. On commence lentement mais surement à s'approcher de ce que décrivait Orson Scott Card dans La Stratégie Ender.
En clair, les joueurs passent directement de la console/du PC où ils tuent des gens virtuellement sur un écran à l'aide d'un pad au poste de commande d'un drone où ils tuent réellement des gens sur un écran à l'aide d'un joystick. Le problème n'est pas que les jeux soient violents ou qu'ils rendent les gens violent mais qu'on est arrivé à un stade où l'interface des engins de mort ressemble à un jeu vidéo et où les jeux vidéo copient l'interface des engins de mort.
A vrai dire ce n'est pas neuf comme constat : le souci du détail des simulateurs d'avions de combat comme ceux de DID était déjà impressionnant. Mais à l'époque, on pilotait des vrais avions sur le terrain et pas des drones à 10000 km du champs de bataille. Et à l'époque, il fallait être bac+5 pour piloter des avions de chasse. L'histoire du lycéen de PW Singer montre que ce n'est plus le cas. Ca tombe bien : America's Army a bien fait son boulot : 30% des américains entre 16 et 24 ans ont une meilleure opinion de l'armée.
C'est le plus grand problème des armées modernes et spécialement de l'armée US. Etrangement, les gens ne se sentent pas très bien après avoir participé à des combats voire après avoir tué des gens. On aurait pensé que les pilotes de drones de combat n'en souffriraient pas vu la distance avec leurs cibles mais ce n'est pas le cas.
Heureusement les jeux vidéo sont là. En favorisant entres autres la coordination oeil-main, ils permettent même inconsciemment de s'entrainer à la guerre. P.W. Singer cite l'exemple de ce lycéen de 18 ans qui est devenu un pilote expert de drones grâce à ses compétences sur Xbox. Mais ça va plus loin. La jeune génération de joueurs aurait de plus en plus de mal à compartimenter le réel du virtuel. Par conséquent, ils souffriraient moins voire pas du stress post-traumatique. On commence lentement mais surement à s'approcher de ce que décrivait Orson Scott Card dans La Stratégie Ender.
En clair, les joueurs passent directement de la console/du PC où ils tuent des gens virtuellement sur un écran à l'aide d'un pad au poste de commande d'un drone où ils tuent réellement des gens sur un écran à l'aide d'un joystick. Le problème n'est pas que les jeux soient violents ou qu'ils rendent les gens violent mais qu'on est arrivé à un stade où l'interface des engins de mort ressemble à un jeu vidéo et où les jeux vidéo copient l'interface des engins de mort.
A vrai dire ce n'est pas neuf comme constat : le souci du détail des simulateurs d'avions de combat comme ceux de DID était déjà impressionnant. Mais à l'époque, on pilotait des vrais avions sur le terrain et pas des drones à 10000 km du champs de bataille. Et à l'époque, il fallait être bac+5 pour piloter des avions de chasse. L'histoire du lycéen de PW Singer montre que ce n'est plus le cas. Ca tombe bien : America's Army a bien fait son boulot : 30% des américains entre 16 et 24 ans ont une meilleure opinion de l'armée.