ACTU
OnLive : le cloud gaming va-t-il tuer les consoles?
Régulièrement, une start-up X ou Y a l'idée foireuse de faire rentrer au pied de biche un PC dans une petite boite à brancher sur une télé, histoire de concurrencer les consoles sans avoir à demander aux éditeurs de faire du développement spécifique. Ca ne marche jamais, principalement pour trois raisons :
- Les entreprises en question n'ont pas les reins assez solides pour passer à l'industrialisation de l'idée
- On ne peut pas vendre ces boites aussi cher qu'un PC haut de gamme. Or, pour faire tourner des jeux AAA, il faut embarquer du matos cher.
- Enfin, il faut avoir le soutien d'un maximum de gros éditeurs
L'objet (en fait, le gaming service) qui nous intéresse aujourd'hui, OnLive, semble avoir résolu les deux derniers problèmes : si il y a bien un boitier à brancher sur sa TV, celui-ci se contentera d'afficher un flux d'images calculées par un (gros) serveur distant, via internet. Le calcul étant déporté, c'est la bande passante qui constituera le facteur limitant : Onlive annonce 5 Mbits/s pour un jeu en 720p@60FPS, 1.5 MBits/s pour un jeu en SD. L'autre point critique sera le lag, chaque interaction devant être uploadée sur le serveur. Si M. OnLive assure avoir complètement éradiqué ce problème, on attend d'être convaincus en conditions réelles.
Coté jeux disponibles, la boite se fait fort d'avoir signé avec beaucoup de grands noms de l'édition et quelques indés, notamment Ubisoft, Take-Two, Electronic Arts, THQ, Atari, Codemasters, Warner, Epic et 2D Boy. Absent notable, Activision/Blizzard. Ils pourront tous proposer leurs jeux à la vente ou à la location.
Le service Onlive, utilisable grâce à un client PC, Mac ou via le fameux boitier, sera accessible sur abonnement, au prix encore indéterminé. Si ce machin fonctionne vraiment, on est devant le futur du jeu vidéo. C'est d'ailleurs ce que pronostiquait M. EA il y a un an et demi.
- Les entreprises en question n'ont pas les reins assez solides pour passer à l'industrialisation de l'idée
- On ne peut pas vendre ces boites aussi cher qu'un PC haut de gamme. Or, pour faire tourner des jeux AAA, il faut embarquer du matos cher.
- Enfin, il faut avoir le soutien d'un maximum de gros éditeurs
L'objet (en fait, le gaming service) qui nous intéresse aujourd'hui, OnLive, semble avoir résolu les deux derniers problèmes : si il y a bien un boitier à brancher sur sa TV, celui-ci se contentera d'afficher un flux d'images calculées par un (gros) serveur distant, via internet. Le calcul étant déporté, c'est la bande passante qui constituera le facteur limitant : Onlive annonce 5 Mbits/s pour un jeu en 720p@60FPS, 1.5 MBits/s pour un jeu en SD. L'autre point critique sera le lag, chaque interaction devant être uploadée sur le serveur. Si M. OnLive assure avoir complètement éradiqué ce problème, on attend d'être convaincus en conditions réelles.
Coté jeux disponibles, la boite se fait fort d'avoir signé avec beaucoup de grands noms de l'édition et quelques indés, notamment Ubisoft, Take-Two, Electronic Arts, THQ, Atari, Codemasters, Warner, Epic et 2D Boy. Absent notable, Activision/Blizzard. Ils pourront tous proposer leurs jeux à la vente ou à la location.
Le service Onlive, utilisable grâce à un client PC, Mac ou via le fameux boitier, sera accessible sur abonnement, au prix encore indéterminé. Si ce machin fonctionne vraiment, on est devant le futur du jeu vidéo. C'est d'ailleurs ce que pronostiquait M. EA il y a un an et demi.