ACTU
The Wolf of Bourse de Paris
On s'attendait à un combat de lions, au point d'orgue d'une bataille pas si souterraine entre Guillemot et Bolloré qui se joue depuis plusieurs mois; En fait, l'assemblée générale des actionnaires d'Ubisoft a plus ressemblé à deux chatons se regardant avec méfiance d'un bout à l'autre de la pièce.
Surprise : Vivendi n'a finalement pas tenté d'imposer un de ses représentants au sein du conseil d'administration. Le premier actionnaire d'Ubisoft (23% du capital) s'est abstenu lors du vote des différentes résolutions, ce qui a fait échouer certaines tentatives visant à donner des marge de manoeuvre à Ubisoft sur son actionnariat. Il était ainsi proposé d'émettre des actions gratuites pour ses employés (qui représentent désormais 4% des actionnaires à priori acquis à la cause de Guillemot - les journalistes sur place ayant détecté une certaine ferveur) et son conseil d'administration, ce qui a été rejeté. De la même manière, il ne sera pas possible pour le Conseil d'Administration de décider unilatéralement de diluer le capital.
Yves Guillemot a été reconduit à la tête du conseil d'administration par 65% des votants, mais il n'est pas pour autant tiré d'affaire : d'une part, rien n'empêche Vivendi de continuer à grignoter des actions pour finalement lancer une OPA, d'autre part, le groupe disposera en 2017 d'un droit de vote double pour ses actions de plus de deux ans. De quoi se retrouver en position de force d'ici un à deux ans, et remporter le bifteak sans coup férir - et surtout sans ouvrir trop grand le portefeuille. Autant dire que l'on n'a pas fini d'entendre parler de la guerre des bretons.
Surprise : Vivendi n'a finalement pas tenté d'imposer un de ses représentants au sein du conseil d'administration. Le premier actionnaire d'Ubisoft (23% du capital) s'est abstenu lors du vote des différentes résolutions, ce qui a fait échouer certaines tentatives visant à donner des marge de manoeuvre à Ubisoft sur son actionnariat. Il était ainsi proposé d'émettre des actions gratuites pour ses employés (qui représentent désormais 4% des actionnaires à priori acquis à la cause de Guillemot - les journalistes sur place ayant détecté une certaine ferveur) et son conseil d'administration, ce qui a été rejeté. De la même manière, il ne sera pas possible pour le Conseil d'Administration de décider unilatéralement de diluer le capital.
Yves Guillemot a été reconduit à la tête du conseil d'administration par 65% des votants, mais il n'est pas pour autant tiré d'affaire : d'une part, rien n'empêche Vivendi de continuer à grignoter des actions pour finalement lancer une OPA, d'autre part, le groupe disposera en 2017 d'un droit de vote double pour ses actions de plus de deux ans. De quoi se retrouver en position de force d'ici un à deux ans, et remporter le bifteak sans coup férir - et surtout sans ouvrir trop grand le portefeuille. Autant dire que l'on n'a pas fini d'entendre parler de la guerre des bretons.
