ACTU
L'HoloLens flaire l'embrouille
par CBL,
email @CBL_Factor
En janvier, Microsoft présentait l'HoloLens, son casque à réalité augmentée. Microsoft n'aime d'ailleurs pas parler de RA et préfère dire que c'est de l'holographie, ce qui n'est pas tout à fait exact vu que seule la personne portant le casque peut voir le contenu 3D "ajouté". On était assez sceptique.
Durant la keynote de la conférence Build, Microsoft a fait deux démos. La première montre un techno-hipster qui se promène dans son appartement augmenté avec des écrans partout. La seconde présentait des interactions avec un robot. Microsoft a aussi diffusé une vidéo d'un logiciel d'architecte conçu pour HoloLens. Enfin, Unity a annoncé que son moteur intégrerait prochainement le SDK d'HoloLens. Tout cela semblait bien trop beau mis à part le fait que Microsoft a esquivé les questions génantes à savoir le prix, la disponibilité et l'autonomie.
Puis les journalistes ont pu tester le bousin, et leurs impressions sont mitigées. Il y a beaucoup de bons points : le rendu semble vraiment bluffant, le casque est léger (à mi-chemin entre des Google Glass et un Oculus Rift) , il n'y a pas de lag, l'environnement est mappé à la perfection et l'ensemble ne donne pas ni mal au crâne ni envie de vomir.
Mais il y a un souci énorme : le champ de vision est ridiculement petit. Concrètement ce n'est pas l'intégralité du champ de vision qui peut être augmenté mais juste une zone de "la taille d'un téléviseur situé à quelques mètres" selon 20 Minutes. Ils ont fait des montages à partir des images promo pour montrer ce qu'on voit (les zones bleues et rouges). Du coup, c'est sympa pour regarder des post-its virtuels sur son frigo ou jouer aux échecs sur une table basse, mais n'importe quoi de plus gros est méchamment tronqué. Même son de cloche chez the Verge qui précise aussi que Microsoft ne s'est pas encore beaucoup penché sur la reconnaissance de gestes. C'est un des problèmes quand on n'a pas d'objet physique pour contrôler une interface : chaque geste à faire doit être appris par l'utilisateur et répété avec plus ou moins de précision...
Durant la keynote de la conférence Build, Microsoft a fait deux démos. La première montre un techno-hipster qui se promène dans son appartement augmenté avec des écrans partout. La seconde présentait des interactions avec un robot. Microsoft a aussi diffusé une vidéo d'un logiciel d'architecte conçu pour HoloLens. Enfin, Unity a annoncé que son moteur intégrerait prochainement le SDK d'HoloLens. Tout cela semblait bien trop beau mis à part le fait que Microsoft a esquivé les questions génantes à savoir le prix, la disponibilité et l'autonomie.
Puis les journalistes ont pu tester le bousin, et leurs impressions sont mitigées. Il y a beaucoup de bons points : le rendu semble vraiment bluffant, le casque est léger (à mi-chemin entre des Google Glass et un Oculus Rift) , il n'y a pas de lag, l'environnement est mappé à la perfection et l'ensemble ne donne pas ni mal au crâne ni envie de vomir.
Mais il y a un souci énorme : le champ de vision est ridiculement petit. Concrètement ce n'est pas l'intégralité du champ de vision qui peut être augmenté mais juste une zone de "la taille d'un téléviseur situé à quelques mètres" selon 20 Minutes. Ils ont fait des montages à partir des images promo pour montrer ce qu'on voit (les zones bleues et rouges). Du coup, c'est sympa pour regarder des post-its virtuels sur son frigo ou jouer aux échecs sur une table basse, mais n'importe quoi de plus gros est méchamment tronqué. Même son de cloche chez the Verge qui précise aussi que Microsoft ne s'est pas encore beaucoup penché sur la reconnaissance de gestes. C'est un des problèmes quand on n'a pas d'objet physique pour contrôler une interface : chaque geste à faire doit être appris par l'utilisateur et répété avec plus ou moins de précision...