ACTU
Game of Thunes S02E01 : Le retour du breton
Cela faisait quelques mois que nous n'avions plus de nouveaux épisodes, mais ça y est : la saison 2 de La Guerre des Bretons (Ubisoft vs Vivendi) est enfin là.
Lors du season finale de décembre 2016, on était resté sur un gros cliffhanger : Vivendi avait sauvagement absorbé le petit frère d'Ubisoft, Gameloft, et les frères Guillemot s'étaient retranchés dans leur bastion déjà encerclé par l'usurpateur Bolloré. Le siège débutait.
Depuis cinq mois, les choses ont peu évolué sur ce front : Vivendi a certes continué a grignoter un peu les fortifications du château en passant de 25% à 26.8% du capital, mais pas de grosse offensive en vue. Il faut dire que les vassaux de Bolloré en seraient fort mécontents : le trésor de guerre de Vivendi a fondu en 2016 de 6,4 à 1,1 milliard d'euros, et une OPA, ça coûte un paquet d'or. En fait, il sera probablement plus judicieux pour Dark Bollo de continuer le siège, et de chercher des alliés à la prochaine AG des actionnaires (vers septembre) pour se faire une bonne vieille prise de contrôle rampante. Au pire, il peut aussi jouer la montre et attendre l'année prochaine, lorsque le gros de ses actions lui donneront accès à un droit de vote double.
En tout cas, il est peu probable que Vivendi renonce a ses ambitions dans le jeu vidéo : Bolloré s'amuse bien avec son nouveau jouet Gameloft. Il l'a récemment affublé d'un bikini façon Leia Skywalker (oui, cette métaphore part dans tous les sens) pour qu'il prenne des poses lascives à coté des produits maison : un jeu Paddington 2 (film Studio Canal, BO Universal); apparition d'Asphalt dans Dragon Race (Studio+), et sortie dès demain d'un jeu pour promouvoir la candidature de Paris pour les JO de 2024, dont Vivendi est partenaire. Un bel exemple d'intégration verticale. Et pour le moment, le changement de propriétaire ne semble pas affecter le succès de Gameloft : il a été couronné premier éditeur de jeux mobiles sur iOS/Android pour la deuxième année consécutive en terme de téléchargements (un milliard cette année). Ce qui ne veut pas dire qu'il fait le plus gros chiffre d'affaire, Supercell restant à des années lumières.
Interrogé lors de l'assemblée générale des actionnaire, Bolloré est resté vague sur le sort qu'il réservait à Ubisoft, concédant tout de même "Gameloft nous donne envie d'aller plus loin dans le jeu vidéo et le mobile, c'est une évidence".
Update: Selon une source de Reuters qui aurait pu jetter un oeil sur le scénario, l'attaque du château Ubisoft aura lieu cette saison.
Lors du season finale de décembre 2016, on était resté sur un gros cliffhanger : Vivendi avait sauvagement absorbé le petit frère d'Ubisoft, Gameloft, et les frères Guillemot s'étaient retranchés dans leur bastion déjà encerclé par l'usurpateur Bolloré. Le siège débutait.
Depuis cinq mois, les choses ont peu évolué sur ce front : Vivendi a certes continué a grignoter un peu les fortifications du château en passant de 25% à 26.8% du capital, mais pas de grosse offensive en vue. Il faut dire que les vassaux de Bolloré en seraient fort mécontents : le trésor de guerre de Vivendi a fondu en 2016 de 6,4 à 1,1 milliard d'euros, et une OPA, ça coûte un paquet d'or. En fait, il sera probablement plus judicieux pour Dark Bollo de continuer le siège, et de chercher des alliés à la prochaine AG des actionnaires (vers septembre) pour se faire une bonne vieille prise de contrôle rampante. Au pire, il peut aussi jouer la montre et attendre l'année prochaine, lorsque le gros de ses actions lui donneront accès à un droit de vote double.
En tout cas, il est peu probable que Vivendi renonce a ses ambitions dans le jeu vidéo : Bolloré s'amuse bien avec son nouveau jouet Gameloft. Il l'a récemment affublé d'un bikini façon Leia Skywalker (oui, cette métaphore part dans tous les sens) pour qu'il prenne des poses lascives à coté des produits maison : un jeu Paddington 2 (film Studio Canal, BO Universal); apparition d'Asphalt dans Dragon Race (Studio+), et sortie dès demain d'un jeu pour promouvoir la candidature de Paris pour les JO de 2024, dont Vivendi est partenaire. Un bel exemple d'intégration verticale. Et pour le moment, le changement de propriétaire ne semble pas affecter le succès de Gameloft : il a été couronné premier éditeur de jeux mobiles sur iOS/Android pour la deuxième année consécutive en terme de téléchargements (un milliard cette année). Ce qui ne veut pas dire qu'il fait le plus gros chiffre d'affaire, Supercell restant à des années lumières.
Interrogé lors de l'assemblée générale des actionnaire, Bolloré est resté vague sur le sort qu'il réservait à Ubisoft, concédant tout de même "Gameloft nous donne envie d'aller plus loin dans le jeu vidéo et le mobile, c'est une évidence".
Update: Selon une source de Reuters qui aurait pu jetter un oeil sur le scénario, l'attaque du château Ubisoft aura lieu cette saison.