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Un Rédacteur Factornews vous demande :

ACTU

Arrête ton Shards !

CBL par CBL,  email  @CBL_Factor
 
Avec Shards, les hippies de Citadel Studios avaient une ambition : faire une suite spirituelle à Ultima Online où les joueurs pourraient être des dungeon masters en créant et gérant leurs propres serveurs. Ils ont donc créé un prototype jouable et sont allés mendier sur Kickstarter histoire de pouvoir développer le jeu sans avoir à vivre sous les ponts tout en se nourrissant de rats-burger.

Alors comment cela fonctionne un MMORPG en mode kibboutz ? Le jeu est organisé autour de deux concepts : les clusters et les shards. Un cluster est globalement un serveur qui héberge les personnages des joueurs et qui comporte un set de règles globales (globalement PvE ou PvP). A chaque cluster sont rattachés des shards qui sont des mondes de jeu reliés entre eux par des portails.

Dans ces mondes, les joueurs mortels font tous les trucs passionnants qu'ils font dans un MMO comme tuer des monstres ou looter des cadavres. Les joueurs immortels (les dieux) sont les admins des shards. A l'aide d'un menu spécial, ils peuvent modifier le monde directement en ajoutant des ennemis, en modifiant le comportement des PNJ, en tuant des joueurs... Ceux qui savent coder peuvent écrire des mods en Lua et changer totalement les règles du jeu. Pour l'instant Shards ne propose que du medfan mais les développeurs comptent proposer différents univers à terme.

Le jeu de base sera vendu 30 dollars. L'abonnement sera optionnel et permettra d'accéder aux clusters officiel de Citadel qui devraient proposer du contenu intéressant et des évènements spéciaux régulièrement. Pour une somme modeste, les joueurs pourront aussi louer leur propre cluster qui sera hébergé par Citadel. Tout cela semble ambitieux et bien pensé mais surtout la base du jeu est déjà implémenté.

Citadel a besoin de 320 000 dollars pour financer le projet. Le tier à 20 dollars vous donne le droit à une copie du jeu ainsi qu'un mois et demi d'abonnement. On aurait pu penser que des vétérans de l'industrie qui lancent un projet ambitieux en présentant un premier prototype n'aurait pas trop de mal pour récolter une somme assez modeste. Et pourtant ils rament sévèrent. Kickstarter, ton univers impitoyable !

Le plus incompréhensible est qu'en octobre dernier, les gens ont filé un gros paquet de pognon à City Of Titans qui est développé par des amateurs qui n'avaient rien à montrer à part des mytho-démos techniques et qui n'ont toujours rien montré 7 mois après la fin du KS...



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