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Un Rédacteur Factornews vous demande :

ACTU

Apple est la mafia moderne

CBL par CBL,  email  @CBL_Factor
 
Les émulateurs se multiplient sur iOS mais il faut montrer patte blanche à Apple et les règles semblent un peu floues. iDOS 3 (un émulateur DOS) par exemple a été rejeté par Apple car "il ne s'agit pas d'un émulateur de console rétro" selon Apple, comme défini par l'article 4.7 des règles de l'App Store. Soit. Le problème est que les règles ne semblent pas être les mêmes pour tout le monde. RetroArch pour iOS contient aussi DOSBox-Pure qui fait exactement la même chose. Donc, soit Apple n'est pas au courant et je viens de mettre RetroArch dans la merde, soit ils prennent leurs décisions en tirant à pile ou face.

Accessoirement RetroArch contient aussi des coeurs pour d'autres ordinateurs comme le Commodore 64, Palm OS et le ZX Spectrum. En parlant de ce dernier, il existe même un émulateur dédié sur l'App Store appelé Spectaculator. Du coup, il est fort possible que le problème vienne juste du nom de l'émulateur : le type qui a rejeté l'app est probablement un fanatique d'Apple qui a la photo de Steve Jobs tatouée sur la bite et qui a pris un coup de sang à l'idée de faire tourner un PC sur un iPhone.

UTM permet de créer des machines virtuelles afin de faire tourner Windows XP/7/10/11 ou une distro Linux sur son Mac. Une version iOS existe depuis un bail et permet de faire des choses dingues mais ne pouvait pas être publiée sur l'App Store. Les créateurs d'UTM ont tenté de la pousser récemment sur l'App Store mais se sont bouffés la même réponse qu'iDOS : ce n'est pas un émulateur de console rétro. Du coup, ils ont tenté de notarier l'app afin de la publier sur les app stores indépendants, mais ont été rejetés à cause de la règle 2.5.2 qui interdit une appli d'exécuter du code non présent dans l'appli. Gag : la fonctionnalité principale d'un navigateur comme Safari est d'exécuter du code non présent dans le navigateur.  Genre là maintenant tout de suite vous pouvez avoir Windows 95 dans Safari.

On va le dire et le redire. Les consoles, les smartphones, les tablettes, les TV "connectées"... Tous ces appareils sont des ordinateurs. Ils vous appartiennent. Vous devriez pouvoir installer ce que vous voulez dessus sans avoir à sacrifier une chèvre à la pleine Lune. Quand Apple vous explique que c'est pour votre bien que votre jouet hors de prix est verrouillé, c'est un mensonge. Le même constructeur vous vend des Mac qui ne sont pas verrouillés, qui font tourner les mêmes logiciels, qui ont accès aux mêmes données et dont l'OS est à 90% similaire. Il n'y a aucune raison technique qui empêche un iPad Pro de faire tourner macOS. La seule raison est commerciale, à savoir forcer les gens à acheter un mac ET un iPad. C'est particulièrement frustrant pour les développeurs.

D'ailleurs, parlons de ces derniers car Apple est encore plus vicieux que la concurrence. Non seulement ils choisissent les applis qui ont le droit d'être installées sur votre machine à selfie, mais en plus ils finissent par copier les plus populaires pour inclure les fonctionnalités directement au sein d'iOS, une pratique connue sous le nom de "Sherlocking". Le nom vient d'une appli d'Apple pour le Mac dans les années 90 appelée Sherlock qui était une repompe d'une appli tierce nommée Watson. Les nouvelles versions de macOS/iOS annoncées il y a peu vont "sherlocker" encore un bon paquet d'applis. On estime qu'iOS 18 va causer un manque à gagner de 400 millions de dollars pour les développeurs d'applis. Ces derniers n'ont aucun recours et doivent créer autre chose ou fermer boutique. Ils ont même souvent peur de faire face à Apple sous peine d'être bannis de l'App Store.
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