ACTU
La stratégie de la suite
par Akshell, d'après The New-York Times
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Si , les sempiternelles suites ne payent plus autant qu'avant. C'est ce qu'on apprend dans cet article du New-York Times qui analyse la situation d'EA. Avec 25 % des parts de marché toutes plateformes confondus, EA est le leader incontesté des éditeurs de jeux vidéo. Et cette position il l'a doit essentiellement à sa politique de suite à répétition, sur les 26 titres que publiera l'éditeur cette année 25 seront des suites dont la 16ème itération de N.H.L. Hockey et la 11ème de Need for Speed. Une part importante de l'investissement est aussi fait sur l'exploitation de licence comme ou .
Une politique qui marche puisque sur les 10 premières places des meilleurs ventes aux États-Unis on peut trouver 9 suites. En plus d'assurer des revenus réguliers en limitant les frais de promotions avec un public déjà conquis d'avance (60 à 70 % des acheteurs du dernier Madden avaient déjà acheté le précédent) les développeurs peuvent se permettre de garder le même jeu en y apportant de simples améliorations. Chez EA, 30 % du chiffre d'affaire provient des jeux de sport à licence, un revenus régulier mais qui tend à diminuer tant les licences des fédérations coûtent chères (400 M$ pour la N.F.L. sur 5 ans), et attirent des concurrents comme Take-Two, chacun voulant sa part du gâteau.
La routine fatigue les joueurs qui commencent à se lasser de se voir fourguer chaque année le même jeu avec juste la petite amélioration qui au final ne change rien par rapport à la version précédente. Les suites étouffent la créativité et ça se ressent sur les ventes : le chiffre d'affaire d'EA est en baisse cette année par rapport à celui de l'année précédente. Une situation qui rend critique la sortie d'un jeu comme Le Parrain en 2006, un gros investissement sur une licence qui devra être rentable sous peine de mettre en danger l'équilibre financier d'EA. Une situation que connaît aussi Midway qui a subit deux échecs cette année avec Unreal Championship et Area 51 qui n'ont pas vendu suffisamment pour rentabiliser leurs investissements plongeant l'éditeur dans le rouge et qui poussent SCI à de ses deux grosses licences (Tomb Raider Legend et Hitman : Blood Money) récupérées sur la dépouille d'Eidos afin d'avoir le niveau de qualité suffisant pour se vendre.
Les analystes financiers, eux, restent confiant sur l'avenir d'EA avec la sortie prochaine de la Xbox 360 et de la PS3 qui devrait créer un regain d'intérêt pour ses grosses licences : Next Gen Madden NFL, et la sortie de quelques nouvelles licences comme le mystérieux Spore de Will Wright, créateur des Sims.
Une politique qui marche puisque sur les 10 premières places des meilleurs ventes aux États-Unis on peut trouver 9 suites. En plus d'assurer des revenus réguliers en limitant les frais de promotions avec un public déjà conquis d'avance (60 à 70 % des acheteurs du dernier Madden avaient déjà acheté le précédent) les développeurs peuvent se permettre de garder le même jeu en y apportant de simples améliorations. Chez EA, 30 % du chiffre d'affaire provient des jeux de sport à licence, un revenus régulier mais qui tend à diminuer tant les licences des fédérations coûtent chères (400 M$ pour la N.F.L. sur 5 ans), et attirent des concurrents comme Take-Two, chacun voulant sa part du gâteau.
La routine fatigue les joueurs qui commencent à se lasser de se voir fourguer chaque année le même jeu avec juste la petite amélioration qui au final ne change rien par rapport à la version précédente. Les suites étouffent la créativité et ça se ressent sur les ventes : le chiffre d'affaire d'EA est en baisse cette année par rapport à celui de l'année précédente. Une situation qui rend critique la sortie d'un jeu comme Le Parrain en 2006, un gros investissement sur une licence qui devra être rentable sous peine de mettre en danger l'équilibre financier d'EA. Une situation que connaît aussi Midway qui a subit deux échecs cette année avec Unreal Championship et Area 51 qui n'ont pas vendu suffisamment pour rentabiliser leurs investissements plongeant l'éditeur dans le rouge et qui poussent SCI à de ses deux grosses licences (Tomb Raider Legend et Hitman : Blood Money) récupérées sur la dépouille d'Eidos afin d'avoir le niveau de qualité suffisant pour se vendre.
Les analystes financiers, eux, restent confiant sur l'avenir d'EA avec la sortie prochaine de la Xbox 360 et de la PS3 qui devrait créer un regain d'intérêt pour ses grosses licences : Next Gen Madden NFL, et la sortie de quelques nouvelles licences comme le mystérieux Spore de Will Wright, créateur des Sims.