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Un Rédacteur Factornews vous demande :

ACTU

CBL vous raconte ses vacances...

CBL par CBL,  email  @CBL_Factor
 
...vidéoludiques. Je suis sûr que mes tribulations méditaréennes post-mariage vous passionnent au plus haut point mais je préfère vous parler de l'essentiel à savoir de jeux vidéo. C'est bien connu : en vacances, on oublie tout sauf une ou deux consoles portables.

Et puis c'est toujours l'occasion de faire un tour dans une salle d'arcade locale. Commençons d'ailleurs par ce monde étrange qui survit plus qu'il ne vit. C'est pratique les bornes d'arcade. Ca permet d'écluser les jetons qui restent quand on a presque tout perdu sur une machine à sous.

The House Of The Dead 4


La première fois que j'ai joué à HotD 4, je me suis dit : ça doit sortir sur Wii ! En effet, les graphismes ne cassent pas des briques et on secoue le flingue pour faire diverses actions (recharger, esquiver les zombies,...). Puis House of the Dead : Overkill est sorti et ce fut une grosse claque. En rejouant à Hotd 4, on est finalement assez content que Sega l'ait laissé dans les salles enfumées. Les graphismes sont vraiment moches, surtout sur la grosse télé de la borne, il doit y avoir trois modèle de zombie qui se battent en duel et on se rend compte que c'est une suite grossière du trois : on retrouve pas mal de situations, de boss, d'ennemis et la même ambiance labo de savant fou pas franchement prenante. Bref, ça valait les quelques euros que j'ai mis dans la borne mais pas beaucoup plus.

Instant culturel : le Grand Canal qui divise le centre historique de Venise en deux n'était historiquement traversé que par trois ponts (il y en a quatre aujourd'hui). Retenez bien cela pour Assassin's Creed 2 car je doute qu'on puisse traverser le Grand Canal en sautant

Formula One Simulator


Il n'y a pas vraiment de nom : chacun a son ou ses simulateurs customisés en fonction des besoins. Le i-way World de Lyon en a par exemple 18. Mais ils sont tous battis sur le même modèle : une F1 grandeur nature montée sur verrins pour simuler tous les effets physiques (accélérations, vibrations, inertie...), trois écrans offrant un point de vue à 180° pour afficher la simulation, un casque pour le son avec micro pour parler à l'instructeur et un volant et des pédales. On prend place à bord du cockpit en avant la musique. Autant le dire : ce sera dur de rejouer à un jeu de bagnole pendant un bon bout de temps tellement c'est intense. En plus d'aller à cent à l'heure avec le nez collé à l'écran, on valdingue dans tous les sens au gré du circuit et de ses actions. Le circuit que j'ai testé était un patchwork des meilleurs circuits mondiaux ce qui offrait une suite de chicanes, de virages relevés et de lignes droites qu'on avale en écrasant l'accélérateur. Très cher mais ébouriffant.

Instant culturel : le Grand Canal est aussi le meilleur moyen de découvrir le centre historique. Prenez le Vaporetto numéro 1 à la tombée de la nuit à la station Ferrovia et laissez vous bercer jusqu'au bout du Canal par la douce lueur de la ville et de ses palais pour une ballade d'une heure.

After Burner Climax


ABC (123 baby you and me) est à After Burner 2 ce qu'Outrun 2 est à Outrun : une version 3D et réactualisée d'un classique de l'arcade de Sega. Tout comme la borne After Burner 2 (John Connor y joue dans Terminator 2), elle est un peu mobile afin de suivre les mouvements du jet qu'on contrôle. Sinon c'est du After Burner pur jus à savoir un gros shoot arcade très jouissif où on dégomme trois avions ennemis à la minute. C'est magnifique, le ciel est bleu, c'est du grand Sega et ça mériterait de sortir sur le PSN/Live Arcade. En attendant, on peut y jouer au La Tête Dans Les Nuages d'Opéra.

Instant culturel : la bibliothèque d'Ephèse est moins connuz que celle d'Alexandrie. Elle était pourtant la troisième bibliothèque du monde antique. Tout comme celle d'Alexandrie, elle a été détruite par un incendie. Il faut dire que les rouleaux étaient conservés dans des placards en bois. Il n'en reste que la sublime façade. Dommage pour elle, elle ne figure par dans Civilization IV.

Wolfenstein RPG


Quittons le monde de l'arcade pour celui de l'App Store avec une sélection personnelle. On commence avec Wolfenstein RPG. Le jeu a fait ses débuts sur les téléphones supportant le Java mais c'est bien et bien cette version iPhone qui sublime le jeu. Wolfenstein RPG est un JDR où on avance case par case à la Lands Of Lore dans l'univers de Return to Castle Wolfenstein. La partie JDR est assez limitée : quelques carac', un inventaire avec des potions qu'on fabrique et deux trois dialogues. Le système de combat se fait au tour par tour en utilisant un bon paquet d'armes (pistolet, fusil de snipe, lance-flammes, gatlings...). Le tout est traité sous le ton de la parodie avec des panneaux et des dialogues bien débiles et se finit très vite (comptez 3-4H) mais c'est savoureux du début à la fin. Les contrôles sont impeccables et les graphismes fort jolis. Fortement conseillé pour les déçus par l'iD actuel.

Instant culturel : la Sainte-Sophie est elle présente dans Civilization IV et fait d'ailleurs partie des merveilles qu'il faut absolument construire. Cette merveille d'Istanbul qui se trouve en face de la Mosquée Bleue était d'ailleurs une église avant de devenir une mosquée. Après son accession au pouvoir et dans l'optique de laïciser le pays, Atatürk en a fait un musée.

Deux oldies pour la route


Pinball Fantasies est la suite de Pinball Dreams, toujours développé par DICE et édité par 21st Century. Il est aussi bien porté que Pinball Dreams et c'est mon petit préféré de la trilogie de DICE (Illusions est le troisième). Toutes les tables sont mythiques et surtout la difficile mais trippante Billion Dollar Gameshow. Space Invaders Infinity Gene est une tentative de Namco de transformer l'antique Space Invaders en un manic shooter hystérique (pléonasme) et c'est très réussi. Les graphismes rétro de l'époque se mélangent à des décors abstraits à la manière des shoots de Kenta Cho et la musique va à cent à l'heure.

Instant culturel : à Instanbul, il y a des compte à rebours sous certains feux pour indiquer quand ils passeront au rouge ou au vert. On se croirait à Mario Kart à chaque carrefour.
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